La planète des 7 dormants

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

Melae, Amuns, Danco, Ook, Koren ou encore Ryssel sont des explorateurs spatiaux. Obligés de réparer leur vaisseau, ils atterrissent sur une planète qu’ils ne connaissent pas. Celle-ci fut habitée il y a bien longtemps, des ruines le prouvent. Pourrait-elle d’ailleurs être encore un endroit habitable ? Surprise ! Des autochtones viennent à la rencontre de l’équipage. Pour eux, ces personnes venues d’ailleurs sont les Sauveurs annoncés par les légendes. Réalité, méprise ou complot ? Un meurtre est en tout cas bien commis, l’appareil semble impossible à réparer et communiquer avec ce peuple primitif n’est pas simple. Que faire alors pour rester en vie et avoir le temps de tout tenter pour repartir, rentrer dans leur jeu ?

La planète des 7 dormants est le premier roman de science-fiction de Gaël Aymon. Il fourmille de bonnes idées, c’est certain. De la magnifique couverture à l’ambiance parfaite dégagée par l’intrigue et ses décors, la plongée est totale. Elle contient du mystère, de l’angoisse, des découvertes. Tout est là pour servir le genre et contenter les amateurs. C’est donc dommage que, nombreux, les personnages ne soient pas exploités au même niveau. Que le lecteur ait du mal à s’y attacher. Qu’il soit également parfois difficile de suivre les événements, comme s’ils n’étaient pas reliés les uns aux autres. Le texte est soigné mais pas toujours fluide. Au final, la lecture est divertissante mais contient son petit lot de frustrations.

Présentation de l’éditeur :
Pour réparer leur vaisseau endommagé, des explorateurs spatiaux atterrissent en catastrophe sur une planète inconnue. La découverte de ruines d’une civilisation disparue ravive l’espoir de la capitaine : cette nouvelle planète pourrait-elle être habitable ? Mais une partie de l’équipage est prête à tout pour repartir au plus vite, malgré l’état du vaisseau… La rencontre soudaine avec un peuple primitif qui les prend pour des dieux, les Sept Dormants, les place devant un choix crucial : jouer les usurpateurs ou détromper ceux qui les accueillent ?

Publicités