Young Justice #2

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Brian Michael Bendis ramènent des héros et héroïnes emblématiques des années 90 dans Young Justice pour son label Wonder Comics. Avec Patrick Gleason et Emanuela Lupacchino aux dessins, il y a tout pour plaire mais, ce n'est pas aussi bien qu'espéré.

Tim Drake, Cassie Sandsmark et Bart Allen se sont retrouvés afin de faire face à une menace venue d'une autre dimension. Le trio est alors rejoint par Jinny Hex et Teen Lantern mais le groupe est embarqué dans un portail qui les mène dans cette autre dimension qui les fait rencontrer Amethyst.

Si le premier numéro allait à mille à l'heure, celui-ci calme le jeu sur une grande partie qui a pour but de faire le point sur Cassie, savoir qui elle est. Il faut expliquer alors que la Cassie que nous avions vu jusque-là dans l'univers DC depuis New 52 n'est pas la même que celle que nous connaissions dans Young Justice, et c'est pour cela que son rapprochement avec Tim Drake - qui se fait appeler Robin et pas Red Robin - était étrange. Sans compter le fait que Impulse les connaissait tous les deux alors qu'il n'est jamais apparu dans cette continuité. Bref, nous étions un peu perdus mais ce n'est pas pour autant qu'après cette lecture, je le suis moins.

Bendis opte pour faire un mix entre l'ancienne Cassie et la nouvelle, un choix étrange d'autant plus qu'il nous confirme que Young Justice se déroule dans l'univers canon. D'un autre côté, celles et ceux qui ne connaissent pas le personnage auront la même réaction que les gens qu'elle sauve dans le flashback - merveilleusement illustré par Lupacchino - ne se posant pas autant de questions que moi.

En revanche, j'ai beaucoup de mal à reconnaître la patte de Bendis sur le titre. Certes les dialogues sont bien écrits - notamment ceux de Teen Lantern - mais le rythme, le choix du focus sur Cassie aussi rapidement et le mystère qui s'étale sur autant d'épisodes ne sont pas dans les habitudes du scénariste. Cela n'empêche pas que c'est agréable à lire et que l'envie de lire la suite est bien là mais les choix faits sont déroutants.

Côté dessins, c'est franchement très beau. Pour le coup, il n'y a rien à dire, le choix d'avoir deux artistes a du sens - notamment dans le fait d'appeler Emanuela Lupacchino pour dessiner l'histoire de Wonder Girl.