Man and superman : les 100 pages les plus attendues de superman

Par Universcomics @Josemaniette
Tout le monde le savait, il restait dans les cartons une histoire inédite de Superman, dessinée par Claudio Castellini, le maître italien, qui depuis quelques années s'est retiré de son activité de dessinateur pour les majors américaines. Nous rêvions tous de voir sortir ce récit scénarisé par Marv Wolfman, qui était destiné à devenir une mini série, Superman Confidential, mais qui n'a jamais vu le jour. Difficile de proposer par la suite ce projet avorté, car il est en effet concentré sur les premiers jours de Clark Kent à Metropolis, et entre-temps les origines du personnage ont été revues et corrigées à plusieurs reprises.
Ici, il est question de 4 épisodes compilés les uns à la suite des autres, sous forme d'un giant size spécial, qui comprend même quelques commissions de Castellini pour agrémenter l'ensemble. La première planche est magnifique, avec Clark Kent qui vole valise à la main et dont l'ombre quitte peu à peu Smallville pour la grande ville de Metropolis. Superbe. Là-bas, les premiers jours sont difficiles, de la recherche d'un appartement aux problèmes inhérents à la ville tentaculaire, c'est un changement radical pour le fermier boy scout. D'autant plus qu'il débarque alors qu'une vague de criminalité, aussi sophistiquée que meurtrière, s'abat à l'improviste. Des sortes de petites bombes drones viennent faire exploser des immeubles dans Metropolis, et d'étranges maîtres chanteurs demandent une incroyable rançon pour cesser de faire couler le sang. Le futur Superman -qui n'apparaît pas en costume, et se contente de mettre un bas sur la tête, pour cacher ses traits- décide d'apporter son aide, mais il est encore maladroit et finit par empirer les choses. Personne ne croit en lui, mais au comble du découragement, il trouve la force de lutter en la personne de Loïs Lane, journaliste intrépide du quotidien local, et ce qui ne gâche rien, femme splendide aux formes généreuses. Lex Luthor, lui, ne va pas tarder également à faire son apparition... Claudio castellini au dessin, c'est simplement magnifique... pas seulement sa Loïs, mais tous les corps, toutes les perspectives... la manière de mettre en images ces 100 pages nous rappelle à quel point il manque aux comics aujourd'hui. C'est dense, truffé de détails, plastiquement remarquable. Wolfman lui, propose un récit relativement simple et classique dans le ton, mais qui fonctionne bien, et ressemble fort à ce qu'on aurait pu attendre de Morrison, lors du début des new 52, s'il avait choisi la modestie et la tradition, plutôt que les effets de manche et les ambitions fumeuses, pour raconter Superman. Inutile de dire que pour tous les fans de l'Homme d'Acier, cette parution est totalement indispensable. Suparman et les super héros sont aussi sur notre page Facebook