Chroniques expresses 22

Par Cmia11

J’ai adoré le titre de l’essai et je conseille fortement cet essai à tous les gens qui pensent que les animaux n’ont pas de sentiments ni d’intelligence mais également à tous ceux qui sont plus ouverts d’esprit. Même si l’auteur a tendance à se focaliser sur son sujet d’étude (c’est-à-dire les singes), j’ai appris une quantité remarquable de connaissances sur les capacités des fois supérieures de plusieurs animaux dont les chimpanzés qui nous battent sur des tests de mémoires. Ce livre est rempli d’anecdotes à raconter en société et il est une bouffée d’air frais sur ce domaine.

C’est un recueil sur la pauvreté avec un humour grinçant qui met mal à l’aise et qui représente des personnages pauvres mais avec toute leur personnalité. La nouvelle sur le facteur est presque drôle avec ce personnage qui joue de l’inimitié des autres. J’ai adoré aussi celle sur les mendiants qui devraient porter des meilleurs costumes. Albert Cossery réussit à se mettre à la place de ces indigents et à nous bousculer dans nos propres certitudes. Bref, une lecture dure et drôle, un mélange qu’on ne voit pas souvent.

Il s’agit d’un recueil étonnant, bizarre et complètement dérangeant. Comme je l’ai lu en espagnol, cela peut compter dans mon appréciation mais je n’ai jamais lu des nouvelles aussi à la fois compliquées et surprenantes. Je crois qu’il faut lire par soi-même pour le comprendre.