Le Grand mort – Tome 8 – Renaissance

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « LE GRAND MORT – T8 – Renaissance »

Scénario de LOISEL & J.B. DJIAN, dessin de MALLIÉ, couleurs de LAPIERRE

Public conseillé : Ado / Adultes

Style : Aventure fantastique
Paru le 16 janvier 2019 aux éditions GLÉNAT,
88 pages couleurs
18,00 euros
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Ça commence comme ça…


Pauline et Gaëlle sont sauves. En utilisant les larmes d’abeilles, elles sont arrivées dans le monde du “petit peuple”, à la grande surprise de Gaëlle qui n’en croit pas ses yeux. Malheureusement, pour revenir, elles devront se trouver exactement au même endroit.
Quand les deux amies entendent du bruit, elles y courent, pour trouver les 3 prêtresses. Ces dernières sont au courant des catastrophes dans notre monde et savent que c’est “Blanche”, l’enfant de Macare et de Pauline qui est en la responsable… C’était le plan de Macare pour “freiner” l’humanité, qui “allait trop vite”… Comme Macare a eut un accident, seul le transporteur (Erwan) pourrait les aider…

Ce que j’en pense


Voici enfin la fin tant attendue de cette belle série fantastique. Une fois de plus, les auteurs (Loisel et Djian en co-scénaristes ; Vincent Mallié au dessin) nous embarquent dans un ultime aller-retour entre notre monde (post-apocalyptique) et celui du petit peuple. Ce dernier est aussi en dangers, car les deux sont terriblement liés… et notre fin trouve sa source dans ce monde parallèle…

Ce dernier épisode est là pour dire tout haut ce que nous imaginions tout bas. Oui, Blanche, l’enfant aux étranges pouvoirs que Macare, la prêtresse Hermaphrodite a eu avec Erwan est l’”outil” des catastrophes terrestres. Non, la fin ne sera pas heureuse, enfin, pas comme dans une “happy end hollywoodienne”. L’équilibre ne reviendra qu’en absence du danger, c’est- à-dire de l’humanité !

Au long de cet ultime épisode (qui ressemble plus à un épilogue qu’à une fin classique), Loisel, Djian et Mallié font un barouf d’honneur. Scènes post-apocalyptiques et rapports humains subtils, ils écrivent le dernier chapitre d’une série atypique et touchante qui nous rappelle à quel point nous sommes peu de choses. L’argument pour justifier ces catastrophes est fantastique, mais nul doute que c’est une image de notre propre capacité à détruire la nature. Il n’y aura pas de petite fille blanche aux yeux rouges, puisque nous y arrivons très bien tout seuls…
Prenez le temps de relire la série en entier et appréciez en toute la saveur et la sagesse. Ah, une dernière chose, si vous voulez survivre, n’oubliez pas d’apprendre à tirer du lait…