Shazam! #1

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

À l'approche du film, DC Comics publie une nouvelle série sur Shazam - et ses ami*e*s. Geoff Johns orchestre le tout avec Dale Eaglesham aux dessins... Mais, il y a quelques chose qui sonne faux.

Sur papier, il y a deux choses qui devraient me faire aimer cette série : le héros et le scénariste. J'adore Shazam pour le côté rétro de ses aventures mais aussi sa candeur et l'univers qui l'entoure. Il y a quelque chose de très unique dans tout ça. J'aime aussi beaucoup Geoff Johns parce qu'il sait écrire de bonnes histoires, il sait mettre en valeur les personnages qu'il écrit pour leur offrir des aventures incroyables.

Par contre, les deux associés ne m'ont que peu satisfaits. En effet, lorsque Johns a revampé Shazam dans les pages de Justice League à la suite de New 52, il y avait un côté premier degré et anti-fun qui me déplaisait. Pourtant, l'idée de Johns était de donner la voie de Billy Batson à Shazam - ce qui inspire d'ailleurs le film à venir - mais, l'écriture est telle que cela dénote trop avec le ton donné au récit.

Pourtant, j'ai commencé la lecture de cet épisode de Shazam! avec enthousiasme... Mais, j'ai vite déchanté. Tout d'abord, Johns insisté lourdement sur le fait que les personnages sont des enfants et, sérieusement, il ne sait pas les écrire. C'est lourd ! Il se force à essayer d'être drôle mais la blague n'est jamais mise en valeur. On se retrouve alors avec des bulles et des bulles de dialogue voulant donner un air cool à l'ensemble mais n'y parvient pas. Et puis, Dale Eaglesham, malgré tout son talent, est mal exploité. Lorsqu'il montre un de la Thunder League montrer son cul au braqueur, c'est ridicule tellement ça sonne faux.

Johns et Eaglesham essaient de donner une ambiance cours de récréation à leur récit - où ils essaient de faire un concours de caser le plus de personnages possibles dans un escalier - succédant les dialogues d'enfants qui paraissent plus idiots les uns des autres. Bref, deux des choses que j'aime sont présentes dans ce titre mais ce n'est pas ça - ni le bon cliffhanger - qui me feront continuer la lecture.