De quoi ça parle ?
Max est le prototype parfait du programme «Lebensborn» initié par Himmler. Des femmes sélectionnées par les nazis mettent au monde de purs représentants de la race aryenne, jeunesse idéale destinée à régénérer l'Allemagne puis l'Europe occupée par le Reich.
Qu'est ce que j'en pense ?
C'est une amie qui m'a recommandé ce livre. La couverture et le synopsis m'intriguaient énormément. J'ai donc décidé de le lire et je me suis pris une claque monumentale ! Cela faisait longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant fait cogiter. Et je suis vraiment heureuse de ne pas être passée à côté de ce roman.
Dans ce roman, c'est Max qui nous raconte sa propre histoire. Ce point, qui peut paraître assez anodin, se révèle être assez troublant au début du récit : c'est un embryon qui nous décrit ce qu'il voit avec des mots d'adultes. Bien que cela soit assez bizarre, j'ai trouvé ce principe original.
Une des raisons qui fait que Max est un roman plus qu'important est évidemment la période historique pendant laquelle il se déroule : la Seconde Guerre Mondiale. Nombreux sont les romans sur ce sujet (et c'est tant mieux) mais chaque auteur a une façon différente de l’interpréter. Dans son roman, Sarah Cohen Scali ne nous parle pas de la violence de masse, de la déportation, de la résistance mais d'une autre facette que, personnellement, je ne connaissais pas : le programme Lebensborn. Pour la faire courte, ce programme créer par le partie nazie consiste à sélectionner des femmes qui mettront au monde les représentants de la race aryenne qui, selon l'idéologie instaurée par Adolf Hitler, régneront sur le monde. Comme je l'ai dit un peu plus tôt, je n'avais jamais entendu parler de ce programme et j'ai donc appris énormément de choses
Parlons maintenant de Max (il le faut bien) qui est un parfait représentant de la race aryenne que cela soit physiquement ou et surtout moralement. Selon lui, il est entièrement normal de déporter des Juifs et d'enlever des enfants de leur famille. Il vante les mérites du Fürher et de sa patrie qu'il considèrent respectivement comme son père et sa mère. Bref, Max est un héros dont les paroles nous choquent et nous marquent et que l'on est censé détester. MAIS le génie de l'auteure fait que je me suis énormément attachée à lui ! Même à certains moments, je l'ai trouvé touchant (surtout quand il se remet en question) et le suivre de ses 0 jusqu'à 9 ans donc le voir évoluer a été très agréable.
Pour ce qui est de la plume de l'auteure, elle est vraiment fascinante, à la fois cruelle et agréable à lire. Tout est vraiment bien expliqué, les actions s'enchaînent rapidement : je ne peux qu'approuver !
En même temps, Max propose une réflexion très intéressante sur le "lavage de cerveau". A travers le personnage principal, on voit qu'Hitler embrigade aussi bien les adultes que les enfants.
Pour conclure ?
Ce roman a été à la fois un coup de cœur et un coup de poing ! Il m'a appris des choses, fait réfléchir et m'a permit de découvrir le destin de Max qui représente celui de beaucoup d'enfants allemand à cette époque. Bref, Max est un livre indispensable duquel vous ne sortirez indemne (perso je le conseille à partir de 14/15 ans car certains passages sont vraiment durs).
Ma Note :
A Bientôt pour un nouvel Article 😉