Death of the Inhumans #5

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Marvel Comics nous a promis la mort des inhumains et des inhumaines avec cette mini-série Death of the Inhumans concoctée par Donny Cates et Ariel Olivetti. La promesse a été tenue mais comme on s'en doutait, il y a un twist quelque part.

Après la destruction de Hala, les Kree ont décidé de créer une armée. Ainsi les restes de l'Empire appellent à les rejoindre leurs créations, tou*te*s les inhumain*e*s à travers la galaxie. Celles et ceux qui n'acceptent pas leur offre se font exécuté*e*s. Malgré cela, la famille royale de Attilan refuse catégoriquement mais elle en paye le prix lourd. De nombreux membres tombent et leur roi n'est plus que l'ombre de lui-même. Mais, elle se battra jusqu'au bout s'il le faut !

Nous sommes donc face au final de cette saga qui aura mis un certain temps à arriver à retranscrire le désespoir des personnages convenablement mais qui a été passionnante jusque-là. Malheureusement, ce dernier épisode souffre des mêmes problèmes que le premier, à savoir que les événements défilent mais sans qu'il y ait une réelle empathie envers la situation. Black Bolt brave l'interdit sans que nous y voyons un quelconque sacrifice ce qui rend le climax de la saga un peu décevant.

Le problème est surtout que Death of the Inhumans semble s'inscrire dans une histoire plus large et, de ce fait, ne se termine pas vraiment. Marvel a cette tendance un peu fâcheuse de tout vouloir publier en mini-série (ce qui permet d'avoir des Trade Paperbacks autonomes) alors que les histoires sont composées pour s'inscrire dans la continuité. J'imagine que nous aurons les conséquences de celle-ci dans la prochaine série Guardians of the Galaxy écrite par Donny Cates mais, c'est frustrant de ne pas en être certain.

Ariel Olivetti n'a pas fait du Ariel Olivetti - ça fait en même temps un paquet de temps que je n'ai pas lu un titre dessiné par lui. Il a un style plus indépendant, plus proche de Aaron Kuder finalement, mais ce n'est pas aussi beau ; il y a des planches qui paraissent vides par moment. Mais la manière de mettre en scène est efficace et ne manque pas de qualité compensant le reste.