Une braise sous la cendre, Tome 1 de Sabaa Tahir

Par La Chronique Des Passions

Sous l'Empire Martial, la défiance est synonyme de mort. Ceux qui ne dédient pas leur sang et leur corps à l'Empereur risquent l'exécution des personnes qu'ils aiment et la destruction de tout ce qui leur est cher.

C'est dans ce monde brutal, inspiré de la Rome ancienne, que Laia vit avec ses grands-parents et son frère aîné. Sa famille survit comme elle peut dans les allées sombres et pauvres de l'Empire. Ils ne défient pas l'Empire. Ils ont vu ce qui arrive à ceux qui osent le faire.
Mais quand le frère de Laia est arrêté pour trahison, Laia doit prendre une décision. En échange d'aider les rebelles qui ont promis de secourir son frère, elle doit risquer sa propre vie pour jouer les espionne à l'intérieur même de la plus grande académie militaire de l'Empire. Là-bas, Laia rencontre Elias, le soldat le plus doué de l'école - et secrètement, le plus réticent. Elias ne veut qu'une chose : se libérer de la tyrannie qu'il se doit d'appliquer de par sa formation. Lui et Laia réalisent rapidement que leurs destinées sont étroitement liées, et que leurs choix pourraient bien changer le sort même de l'Empire.

Sabaa Tahir est née à Londres mais elle a grandi dans le désert Mojave en Californie, au sein du petit hôtel de 18 chambres tenu par sa famille. Diplômée de UCLA, Sabaa Tahir a d'abord travaillé au service international du Washington Post. Trois ans plus tard, elle a l'idée de son premier roman Une Braise sous la cendre et décide de se consacrer à l'écriture. Elle vit désormais près de San Francisco avec son mari et ses enfants.

Il faut dire tout d'abord que le livre contient beaucoup de violence tant physique que mental. Je ne comprends pas d'ailleurs sa classification young Adult (à partir de 13 ans????). . Le livre est assez (très) violent...et pour moi c'est quelque chose de rédhibitoire.

On est dans la Rome antique, celle-ci est très largement revisitée mais la plupart des références sont là. C'est un point de départ car après se mêle des éléments tels djinns, goules.... C'est souvent le cas dans les romans fantasy qui empruntent beaucoup au Moyen-Âge mais c'est plus rare avec l'antiquité romaine. On est dans le jus de l'antiquité mais l'auteure se dédouane de la véracité historique pour se laisser parler son imagination et je peux vous dire qu'elle en regorge.

est vraiment très bon. C'est une conteuse. Certes, elle fait parler alternativement les deux personnages principaux Elias et Laia mais c'est elle qui m'a " embarquée". Il y a quelques choses d'envoûtant dans la manière d'écrire son récit.

Je me rapproche de lui et il penche son visage vers le mien. Ses lèvres sont douces, mais elles cachent un terrible désespoir. Le baiser parle. Il supplie. Laisse-moi oublier, oublier, oublier.

La cape glisse de mes épaules et mon corps est soudain contre le sien. Il me serre, ses mains caressent mon dos, étreignent mes cuisses. Je m'abandonne à lui, je savoure sa force, sa chaleur. Tels des alchimistes, nous brûlons, fusionnons et créons de l'or.