En attendant Bojangles, la BD

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

« En attendant Bojangles » est une chanson de Nina Simone. Elle rythme le quotidien d’un couple, d’une famille pas comme les autres. Georges et sa femme, qui a droit à un prénom différent chaque jour, s’aiment d’un amour fou, aiment leur fils d’un amour fou et vivent comme ils l’ont décidé. Travailler ? Hors de question ! Arriver à l’école à l’heure ou manquer les amandiers en fleur en Espagne car il reste encore deux semaines de cours ? Autant quitter l’école et éduquer son fils soi-même. Que faire le soir à la maison ? Des réceptions, des fêtes à n’en plus finir bien sûr. Et s’endormir aux côtés de Mademoiselle Superfétatoire, l’oiseau exotique.

Ceux qui ont lu En attendant Bojangles, d’Olivier Bourdeaut ne seront pas surpris par ces personnages atypiques qui ont décidé de se laisser porter par leur folie, de la redéfinir, de la reconsidérer quand sa définition change. Ils seront heureux de voir que ces êtres sont aussi attachants maintenant qu’ils existent sur des planches (qui s’enchaînent parfois magnifiquement sans aucun mot), que les événements, des plus drôles aux plus tragiques, sont tous là ou presque, que l’essence et l’émotion qui caractérisent cette histoire est donc intacte entre les mains d’Ingrid Chabbert et Carole Maurel.

Présentation de l’éditeur :
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur « Mr. Bojangles » de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis. Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères. Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte. L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom…

Le roman :

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