La perfection du crime de Helen Fields : LNP

Par Ciena Ollier @cienaollier
La perfection du crime par Helen fields
Publié par Marabout le 6 juin 2018
Genre: Thriller
Pages: 416
Format: Livre papier
Lu par : Ciena


Un voyage glaçant d'effroi dans l'esprit tourmenté d'un serial killer ! Perdu dans une région montagneuse isolée, un corps se consume. Seules des dents et un fragment de vêtement permettent d'identifier les restes carbonisés de l'avocate Elaine Buxton. Dans une pièce dissimulée aux yeux de tous, dans une grande maison d'Edimbourg, la vraie Elaine Buxton hurle dans le noir. L'inspecteur Luc Callanach vient juste de prendre ses fonctions quand l'affaire de la disparition d'Elaine est requalifiée en meurtre. Ayant abandonné une carrière prometteuse à Interpol, il tient à faire ses preuves aux yeux de sa nouvelle équipe. Mais le meurtrier a couvert ses traces avec un soin tout particulier. Bientôt, une autre jeune femme disparaît, et Callanach se trouve embarqué dans une course contre la montre. Du moins le pense-t-il... Le véritable sort des deux femmes se révélera être bien plus terrible tout ce qu'il pourrait imaginer.

Aujourd’hui une bonne partie de mes lecteurs va me trouver dure mais honnêtement je ne me voyais pas faire autre chose que mettre un LNP à ce livre.

Pourtant l’écriture de l’auteur est correcte, l’histoire est un bon thriller classique et le livre un bon pavé de 400 pages.

Oui mais voilà, mon blog est destiné aux personnes ayant écrit leur premier livre (ou leur première série de livres). Une grande partie de celles-ci n’ont pas la chance d’avoir été acceptées dans des maisons d’éditions traditionnelles pour toutes sortes de raisons.

DONC

Lorsqu’un premier livre est édité par Marabout et que celui-ci est en plus vendu en 3 ou 4 langues on s’attend au mimimum à un chef-d’oeuvre.

Ce n’est pas le cas ici.

L’histoire est un thriller pas mauvais mais j’ai vu largement mieux.

Il est vrai aussi qu’en matière de thriller il vaut mieux avoir beaucoup d’imagination quand on s’attaque au « sérial killer à l’égo sur-dimensionné qui cherche sa moitié », il faut le reconnaître.

Mais lorsque le déroulé de celui-ci est si soporifique c’est simplement criminel.

J’ai lu quelque part qu’il fallait attendre la moitié de ce livre pour voir enfin les choses bouger.

Oui mais on parle d’un livre édité en plusieurs langues par un éditeur professionnel.

Pour moi c’est tout simplement inacceptable quand on pense que la plupart des auteurs se font lire les dix premières pages avant d’être jetés à la poubelle par les éditeurs pour manque d’originalité.

150 pages indigérables pour moi c’est un LNF, grand éditeur ou pas.

PS : je ne suis pas auteur, il ne s’agit donc pas d’une vendetta personnelle. Juste je considère que quand on est aussi pointilleux avec les auteurs qu’on édite pas, il faut aussi l’être avec ceux qu’on édite.