Bilan Août / 18

Par Museaurania @MuseaUrania

Comme d’habitude, je suis à la bourre dans mes bilans mensuels. Ce n’est jamais vraiment volontaire, mais ce sont les articles que j’ai le plus de mal à écrire, pour des raisons encore assez obscures.

Le mois d’août fut le mois depuis l’ouverture du blog où j’ai eu le plus de mal à lire et à apprécier les livres que j’ai eu dans les mains. Beaucoup d’abandons et pas vraiment de coups de cœur. Il faut dire qu’en ce moment, je suis plus dans une humeur où je prends le temps d’apprécier ce que je lis que de me précipiter. J’ai pour autant fait de jolies découvertes côtés série / cinéma avec la fin de la saison de Pose, une excellente série dans les années 80 sur le Ball Culture et le mouvement LGBTQ réalisé par Ryan Murphy (AHS, ACS). Mais aussi un superbe coup de cœur pour Au Revoir là-haut adapté du livre de Pierre Lemaitre où l’image ultra léché rend justice au propos plein de poésie.

Sorceleur, tome 3 : le sang des elfes, Andrzej Sapkowski

Un cycle que je ne chronique pas sur le blog, car j’ai commencé la lecture depuis bien trop longtemps. Pour autant, j’aime l’univers, qui sans réinventer le genre, permet de poser un peu son cerveau à côté de soi.

Beauté fatale, les nouveaux visages d’une aliénation féminine – Mona Cholet

Actuellement, la lecture du club féministe d’Opalyne, Beauté fatale est un essai désormais classique de la cause féministe. Il reprend la vision de la femme dans notre société contemporaine et le moins qu’on puisse, c’est que nous ne sommes pas sortie de l’auberge. Un livre à lire toujours aussi actuel, dans une société de plus en plus conservatrice et où les droits des femmes sont constamment remis en question.

Avec toute ma colère, Alexandra Lapierre

Un livre qu’on découvre avec beaucoup de sentiment et de situation souvent dure, qui remet d’une certaine manière Maud et Nancy dans la lumière. Chacune à leur manière, elles ont contribuaient à leur époque et à la rendre meilleure. Un livre à lire pour l’époque et la relation mère-fille.

La trilogie de la lune (2), La lune seule le sait – Johan Heliot

Je poursuis ma découverte de la fameuse trilogie de la Lune. Après l’avènement du nouveau siècle (pour le moment mon préféré), nous voici dans les années 30. Un tome ambitieux qui recréait l’Histoire et surtout les raisons de la Seconde Guerre Mondiale. Il me tarde de découvrir le dernier tome (sûrement en lecture à ce moment) !

Dans les bois, Emily Carroll

Un petit détour par le côté des graphiques en ce mois des lectures difficiles. Dans les bois, propose différents contes horrifiques ayant tous pour place la Forêt (lieu hautement symbolique) à plusieurs périodes de notre histoire. Les planches sont de toutes beautés et sans faire vraiment peur, j’ai passé un excellent moment de lecture.

My absolute Darling, Gabriel Tallent

Ce livre, c’est la grosse désillusion. Encensé par 80% des blogueurs, libraires, chroniqueurs professionnels et en passe de recevoir un prix français, My absolute Darling avait tout pour me plaire. Un univers noir, un père problématique et une gamine forte. Sauf que je me suis ennuyée et encore, c’est un euphémisme. Je n’ai pas réussi à aller loin tant je suis resté indifférente devant les événements. Des pages et des pages de forêts, un père « classique » du roman noir (sérieusement, j’ai déjà lu tellement pire. Tiens, Tu ne tueras point par exemple) et une sorte d’apologie des armes à feu constante on eu raison de moi. Je cherche encore à comprendre l’engouement.

Même pas mort, Jean-Philippe Jaworski

J’y ai cru. Vraiment, j’ai cru que ce second essai serait une réussite. Encensé pour la qualité de sa plume et le côté réaliste de son univers (une inspiration celte), il aurait dû me plaire. Mais il reste trop contemplatif pour moi qui aime l’action….

Publicités