La Marque rouge de Ruberto Sanquer

Par Caroline @Lounapil
La Marque rouge de Ruberto Sanquer, Publié aux éditions Scrineo, 2018, 375 pages.

Comment échapper à la Mort quand elle vous traque ?
Que ses longs doigts osseux traversent votre lumen de sorcière ?
Qu'il vous reste tant à apprendre pour devenir une parfaite guérisseuse au service de la Nature ? Une nouvelle année scolaire commence pour Louyse et ses treize amies apprenties-sorcières. Louyse pourrait espérer gagner ses galons, mais c'est compter sans la Mort... Louyse parviendra-t-elle à maîtriser les forces élémentaires de la Nature pour sauver les siens ? Et défendre celui qu'elle aime d'un amour interdit ?

J'ai gagné ce livre lors du challenge du mois de la fantasy organisé par Stéphanie de la chaîne Pikiti Bouquine. Alors avant de lire ce billet, sachez qu'il s'agit d'un deuxième tome de saga. Je n'ai pas lu le premier mais je me suis quand même lancée dans cette intrigue car j'avais envie d'une lecture fantasy un peu " fraîche ".

Si j'ai été un peu déstabilisée au début, j'ai vite saisi le sens de l'univers dans lequel l'auteur nous plongeait d'autant plus qu'elle récapitule pas mal de choses au début de ce tome.

Tout commence par la description d'un monde en plein chaos. Louyse est une jeune sorcière qui vit dans un monde régi par la magie. Elle est en connexion directe avec la nature via ses ringtree, sortes de bracelets qui lui permettent d'exercer son art. Après un violent cyclone, la ville dans laquelle elle habite est détruite. Il faut compter les morts, soigner les blessés et tout rétablir. Mais un mal étrange semble s'emparer des habitants qui ne sont pas dotés de magie. Ils se transforment bientôt en créatures assoiffées de sang...

Je donnerais ce roman à lire à des ados ou des lecteurs assidus de roman young adult. L'univers des sorcières est bien présent mais j'ai eu du mal à m'habituer aux termes qui les désignent. Cela ne semblait pas vraiment naturel pour moi, un peu forcé tout comme les noms des personnages qui font parfois trop " fantasy ". Le récit a donc manqué de naturel pour moi et c'est peut-être ce qui m'a gâché ma lecture.

Finalement je me suis laissée quand même emportée par cette histoire d'autant plus que l'intrigue initiale se double d'une romance que j'ai trouvé plutôt intéressante même si les copines de Louyse, l'héroïne principale, sont un peu cruches. Le rythme est assez soutenu, ce qui permet d'avancer rapidement dans sa lecture sans s'en rendre compte. Mais on tombe vite dans le cliché avec les garçons au combat, les filles qui soignent les blessés. C'est dommage car il y a pas mal d'idées mais elles restent souvent peu ou pas exploitées. Les personnages secondaires sont bien trop superficiels à mon goût et j'aurais aimé en savoir plus sur la bande de copines qui vivent avec Louyse.

La marque rouge est pour moi un roman fantasy sympathique à lire mais dont je n'aurai pas un souvenir impérissable.