Chroniques de San Francisco a été lu avec le club de lecture pour la rencontre du 22 septembre 2018.
D’une manière ou d’une autre, les personnages crées par Armisted Maupin sont liés ou le deviennent. Chapitre après chapitre, la toile qu’ils partagent se déplie, se dévoile ou s’agrandit, s’affine. Les chapitres, justement, sont très courts et plutôt faits de dialogues. De l’un à l’autre, les personnages vivent et reviennent toujours un peu changés. Ils sont nombreux mais leur personnalité est claire et l’auteur les a impeccablement construits. Tout comme la plongée à une époque donnée qu’il a particulièrement soignée. Les relations que tous entretiennent sont belles, fortes, curieuses, terribles. Ils sont des vecteurs séduisants, forts, charmeurs, drôles, touchants pour parler d’identité, de liberté, de sexualité, d’homosexualité, de tolérance, d’amour, d’amitié, de famille, de drogue. Pour parler de la vie, quoi ! L’endroit dans lequel Mary Ann, Michael et les autres vivent est délicieux à imaginer. Il est le centre de bien des mystères et de sacrées révélations.
Chroniques de San Francisco
Présentation de l’éditeur :
Fin des seventies. San Francisco, la fureur au cœur et au corps, consomme la libération sexuelle sous des néons tapageurs. Débarquant de Cleveland, la jeune Mary Ann Singleton plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour « chats errants ». Logeuse pour le moins libérale, Mme Madrigal règne en douce matriarche sur cette étonnante pension de famille…
Nouvelles Chroniques de San Francisco
Présentation de l’éditeur :
Rien ne va plus au 28 Barbary Lane. Tandis que Mary Ann et Michael partent en croisière à Acapulco, Mona quitte San Francisco pour devenir réceptionniste dans un bordel de Winnemucca, tenu par une sexagénaire timbrée. Entre deux joins, Brian est quant à lui déterminé à percer les secrets de leur logeuse… Une odyssée déjantée et envoûtante sur la Californie des seventies.
La série de livres d’Armistead Maupin contient 9 tomes :
La biographie d’Armistead Maupin :
D’autres romans d’Armistead Maupin :