Chronique « LE TROISIÈME TESTAMENT – Julius tome 5 »
Scénario de ALEX ALICE (avec la participation de XAVIER DORISON)
Dessin de THIMOTHÉE MONTAIGNE
Couleurs de FRANÇOIS LAPIERRE
Genre : Aventure ésotérique
Public conseillé : Ados / Adultes
Paru le 28 février 2018 aux éditions Glénat
80 pages couleurs, 18,50 euros
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Ça commence comme ça…
Le Sar Ha Sarim, le frère de Jésus, n’est pas mort sur la croix. Le jugeant prêt pour son initiation aux ténèbres, le sénateur Modius l’entraîne aux portes du désert dans un temple oublié. Entouré d’une armée immobile qui attend son retour, dans le cénacle des savoirs interdits, il le baptise à nouveau pour le “libérer”…
A Jérusalem, on se bât ! A l’intérieur de la ville, entre Sicaires et Zelottes, mais aussi ensemble contre l’envahisseur romain. Julius, qui avait été jeté au fond d’une prison, est libéré. Mais l’ex-centurion est un homme cassé qui n’a nulle envie de se battre et encore moins de conduire une armée.
Initié au secrets anciens, ivre de vengeance, Sayn se révèle. Il fait don de son sang qui donne la vie éternelle à Modius, mais l’enferme à tout jamais. Apprenant où se trouve le troisième testament, il va réveiller son “armée des ténèbres”…
Ce que j’en pense
20 ans après le premier album du “Troisième testament” (créé par Alex Alice et Xavier Dorison), le cycle se termine avec le cycle préquelle, consacré à “Julius de Samarie”. Ce 5e tome, toujours scénarisé par Alex Alice (avec la participation de Xavier Dorison) et dessiné par Timothé Montaigne (comme tout le cycle) finit en beauté.
Nous retrouvons Julius, ex-général romain qui a tout abandonné, dans une geôle de Jérusalem. Mais l’homme est détruit. Les trahisons et les erreurs de sa quête ont fait de lui un homme qui ne veut plus se battre. Pourtant, une nouvelle menace, plus grande que jamais se prépare. Sayn lève une armée pour retrouver le sceau du 3e testament, gardé par un prêtre dans le temple de Jérusalem. Même si la ville est assiégée par les légions romaines, Julius doit s’y rendre pour tenter de dérober le sceau avant que l’inévitable ne se produise… C’est la rencontre de Julius avec son destin qu’Alex Alice a mis en scène. Il “boucle la boucle”, en intégrant tous les germes du premier cycle, dans cet ultime épisode. Rien n’est laissé au hasard et tout s’enchaine… assez logiquement.
Ce 5e type est particulièrement musclé, car Jérusalem est l’arène de tous les affrontements. Entre Zélotes, Sicaires, romains et l’armée des “hommes-corbeaux”, c’est une mêlée sanglante et terrible dans laquelle les auteurs nous jettent.
Au dessin, Thimothé Montaigne est toujours impeccable. Le dessin dynamique et puissant, la composition ultra-lisible, l’encrage précis, il fait parfaitement honneur au premier cycle dessiné par Alex Alice.
Alors, envie de voir enfin la conclusion du “Troisième testament” ? Jetez-vous dans la bataille pour un ultime épisode de “Julius” !