Edelweiss de Mayen et Mazel

Par Aufildesplumes

Edelweiss de Mayen et Mazel, Vents d’Ouest

Pour résumer:

Été 1947, Boulogne-Billancourt. Lors d’un bal typique de l’après-guerre, Edmond, jeune ouvrier chez Renault, rencontre Olympe, fille de politicien. Il ne se doute pas qu’elle va bouleverser sa vie. Passionnée d’alpinisme, la jeune femme n’a qu’un rêve : escalader le Mont-Blanc pour égaler la prouesse de son aïeule Henriette d’Angeville. Malgré son manque d’expérience, Edmond promet qu’il l’aidera à le réaliser. Seulement, le train-train quotidien et plusieurs drames vont petit à petit émousser leur détermination… Mais qu’importe, l’amour est plus fort que tout, dit-on. Et s’il est capable de déplacer des montagnes, il peut aussi aider à les gravir.

Ce que j’en pense:

J’ai lu tellement d’avis élogieux sur cette BD que j’en ai commencé la lecture avec énormément d’attente. Connaîtrais- je le coup de cœur que tant de blogueurs ont eu?

Bref… C’est avec moultes palpitations que j’ai découvert ce livre. L’histoire est tout simplement bouleversante. Une vraie belle histoire d’amour naît du hasard et qui va au- delà des clivages sociaux. Une histoire d’amour où la montagne sera tour à tour un obstacle et un lien indéfectible. Le scénario est sublime, il m’a complètement subjugué. Autant vous dire que dès les premières planches, mon appréhension a été balayée. Le début, nous plonge d’emblée dans l’univers de Mayen et Mazel. Je me suis oubliée dans cette lecture qui m’a profondément émue.

Le scénario met en avant deux sublimes personnages. Edmond est un jeune homme aux airs bourrus mais qui se montre très amoureux. Venant d’une classe ouvrière, il n’a de cesse de plaire à sa belle famille qui vient d’un milieu bourgeois. Olympe est la femme d’Edmond. Elle est en avance sur son temps et dotée d’un fort caractère. Elle est très amoureuse de son Edmond malgré les remontrances de son père. Ce personnage m’a profondément troublé et touché notamment dans son combat pour avoir un enfant.

La montagne est un élément omniprésent. Elle est là du début à la fin de la BD. Au départ, le milieu montagnard ne semble qu’anecdotique mais il grandit en intensité tout au long de l’histoire pour finalement devenir un personnage à part entière. La montagne se montre dans sa beauté la plus pure mais également dans sa noirceur impitoyable.

Le tout nous est livré avec une esthétique magnifique. C’est beau à regarder. Les détails sont subtils, les couleurs sublimes. J’ai apprécié ce dessin fin et délicat ainsi que les fonds paysagers qui nous transportent ailleurs. Les mots me manquent pour décrire les sentiments que j’ai ressenti en lisant cette BD. Elle m’a fait sourire, pleurer, mon cœur a palpité au rythme de celui des personnages et de la montagne.

Bref:

Un énorme coup de cœur.

Si je devais le noter:

Un petit aperçu:

Cliquer pour visualiser le diaporama.

Y a pas que moi qui en parle:

Noukette

Leiloona

Moka