Le Tailleur de Pierre

Ça commence comme ça…

Dans un village de pêcheur, une petite fille de 7 ans est retrouvée morte dans un filet de pêche. Patrick Hedström ,qui est appelé sur place pour mener l’enquête, reconnaît le petit corps. Ce n’est autre que Sara, la fille de Charlotte, une très bonne amie de sa femme Erica. Si ce n’est déjà pas facile d’annoncer la nouvelle à la famille, cela l’est encore moins, quand il faut leur apprendre qu’il ne récupéreront pas le corps tout de suite, car la mort n’est pas accidentelle !
Voilà Patrick, obligé de questionner famille et voisins. Chacun y va de ses suspicions. Chacun a son opinion. La plus virulente n’est autre que la grand-mère de l’enfant. Elle accuse son voisin, qui lui-même y va de ses accusations contre la vieille dame.
Le pauvre policier n’a pas la tâche facile. Dans un petit village, ce genre d’histoire peu très vite dégénérer. Patrick ne peut que constater que les habitants de sa charmante bourgade cachent bien des secrets et de l’animosité à l’égard de leurs congénères.
Lorsqu’une deuxième fillette est attaquée dans un supermarché et que la mère la découvre avec des cendres plein la bouche, le policier ne sait plus que penser. Le médecin légiste a également trouvé de la cendre dans le corps de la première victime…

Ce que j’en pense

Voilà donc la troisième et dernière adaptation en bande dessinée, de la trilogie de Camilla Läckeberg. Au scénario Olivier Bocquet, grand scénariste du moment que l’on ne présente plus (également scénariste de “ Frnck”, une de mes séries préférées.) Au dessin, Léonie Bischoff, notre Suissesse. Non, non, elle n’est pas française comme certain aimerait le croire. Troisième adaptation que je lis et dont je n’ai toujours pas lu le roman… Pourquoi ? Je ne le sais pas. J’adore pourtant les thrillers et les romans policiers.

Dans “La princesse des glaces”, le premier volet, Patrick retrouvait son amie d’enfance, Erica. C’est elle qui au début de l’histoire découvre le cadavre. Dans le second album “Le prédicateur”, nous les retrouvons en couple attendant un heureux événement. On les découvre à la fin de l’intrigue sur une plage, accompagnés de Charlotte enceinte, et à sa droite, Sara !e enceinte, et à sa droite, Sara !
Même si on est pas vraiment obligé de les lire dans l’ordre, chaque titre est une enquête à part entière. Comme pour les deux premiers tomes, cela commence par la présentation des personnages que nous allons rencontrer au long du récit. J’adore cette façon de rentrer en matière. Grâce à cela, je peux déjà me faire une petite idée de ce que je vais bien pouvoir y trouver.
Ce qui m’a surprise dans ce troisième tome, c’est la première partie après la présentation des protagonistes. Je n’ai pas tout de suite fait le lien avec les deux tomes précédents. Cet épisode commence en 1923 ! J’ai donc pensé qu’il n’y avait aucun lien avec les deux autres. D’où, mon étonnement et ma surprise, quand tout d’un coup je me retrouve en 2003… L’ambiance est à nouveau oppressante, voir glaciale. Cette Suédoise a l’art de me glacer le sang ! Ça tombe bien, j’aime pas avoir trop chaud…

Pour finir, un grand bravo pour cette troisième couverture, qui rejoint avec magistrat les deux premières. Elle représente encore une fois le visage du personnage assassiné. Il faut impérativement les mettre les trois l’une à côté de l’autre, ça en jette vraiment ! Et pour conclure, une petite question à Mme Camille Läckberg : Qu’as-tu contre la gent féminine ? Tue un homme la prochaine fois !