Lors d’un séjour à Florence, Octave de Saville tombe fou amoureux de la comtesse Prascovie Labinska, hélas, celle-ci est mariée, fidèle à son époux Olaf et rembarre gentiment mais fermement le jeune homme. De retour à Paris, Octave traine son mal d’amour au point d’en affecter sa santé, d’autant que la belle, elle aussi a retrouvé la capitale. Poussé à consulter par sa mère, sa rencontre avec le docteur Balthazar Cherbonneau va l’entrainer dans un « conte invraisemblable et pourtant réel »…
De l’amour et du fantastique, tels sont les deux ingrédients de cette excellent nouvelle. L’amour, je l’ai évoqué dans le court résumé de l’intrigue, il est classique et très beau à la manière de l’époque comme le lecteur le constatera plus encore, avançant dans sa lecture. Pour ce qui est du fantastique, il mêle exotisme et ésotérisme par le biais du docteur, au nom bien banal mais à la personnalité plus que mystérieuse : un physique étrange et des talents magiques acquis lors de ses études aux Indes auprès des médecins locaux et autres fakirs. Il propose à Saville, d’échanger son âme contre celle de son rival en amour afin de se faire passer pour Olaf aux yeux de Prascovie. Je ne vous en dis pas plus… si ce n’est que ce genre de texte ne peut se bien terminer…