Il était trois fois : la belle au bois dormant

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

C’est bien connu, à l’adolescence, il est prévu que la belle au bois dormant se pique le doigt sur un fuseau et s’endorme pour une centaine d’années en attendant qu’un prince vienne les libérer elle et son royaume. Un mauvais sort non pas annulé mais atténué, une mort annoncée transformée en sommeil par une fée. Mais… la princesse aurait aussi pu s’endormir n’importe où en attendant que le bon objet annule le sort. Elle aurait également pu avoir une haleine de rat mort qu’elle aurait de toute façon eue en dormant cent ans. Et pourquoi n’aurait-elle pas fait partie d’une famille de sorciers ? Sa malédiction aurait alors été d’être transformée en une gentille, belle et coquette princesse.

Après Les trois petits cochons et Boucle d’Or et les trois ours, c’est au tour de La belle au bois dormant d’avoir droit à ses réécritures. Elles sont aussi déjantées que sensées. L’adolescence, les changements que cette période entraîne et les lubies qui l’accompagnent, le handicap, la différence en tout cas, la différence au sein de la famille, l’amour qui, lui, ignore le physique et ses formes parfois hors normes : que de thématiques et de messages avec lesquels Davide Cali et Amélie Falière se sont amusés. Une post-face parle du conte d’origine, de son histoire. La version comme est elle publiée dans la collection Les petits cailloux aux éditions Nathan est ensuite proposée. L’invitation est aussi faite aux lecteurs de s’essayer au jeu : et si la belle au bois dormant était un garçon ? Et si elle avait une sœur jumelle ? Si elle dormait mille ans ? Que d’humour et d’ingéniosité pour aider à décrypter les contes qui sont au final peu connus dans leur forme entière et dont le fond est souvent peu considéré.

Présentation de l’éditeur :
Et si la belle au bois dormant ne dormait pas cent ans, mais passait son temps à s’endormir, partout et en toutes occasions ? Et si la belle au bois dormant ne se piquait pas à un fuseau, mais héritait d’une haleine de rat mort à son seizième anniversaire ? Et si les parents de la belle au bois dormant étaient d’épouvantables sorciers, plutôt qu’un roi et une reine très propres sur eux ?

Dans la même collection :

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