Pour que ça soit aussi réussi, il fallait mettre en scène tout un cast de créatures étranges, de monstres répugnants mais fascinants. Harren s'éclate à la tâche, et son style volontairement décalé, lorgnant vers le cartoon, permet des expressions, des mimiques, une gestuelle, qui dédramatise et captive le lecteur. La mise en couleurs crépusculaire de Dave Stewart renforce le coté incroyable et surréaliste de nombreuses planches, et excelle dans la richesse des nuances, magnifiant l'ensemble. Il y a du Conan, du Hellboy, de la fantasy débridée dans Rumble, mais surtout, il y a du talent, beaucoup de talent.
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