Le dessin est de très bonne qualité car Carlo Pagulayan a retrouvé une forme éclatante. Ses pages sont splendides et mises en couleur avec brio, le cadrage et l'atmosphère donnent une vraie impression de job bien fait. A la suite, Joe Bennett parvient à garder le niveau de son prédécesseur, alors que Larry Hama est venu en renfort pour des crayonnés préparatoires, histoire d'aller plus vite et de sortir à temps. Le boulot est propre et détaillé, clair et agréable, d'un bout à l'autre.
A l'instar du titre Black Panther chez Marvel, nous nous apprêtons à suivre un récit qui nous plonge en premier lieu dans les méandres de la géopolitique africaine, plutôt que dans celle du super-héroïsme classique et testostéroné, avant d'y replonger tout de même. Reste que le personnage de Deathstroke n'a jamais eu une horde de lecteurs, et il me semble bien difficile d'imaginer qu'il puisse survivre très longtemps sans une équipe artistique forte et une présence continue au cinéma. Vous me direz que la série tv Arrow a tenté de le remettre au goût du jour, mais sincèrement, la différence entre cette version là et celle de l'univers Rebirth est telle que c'est comme s'il ne s'était absolument rien passé. Bref bonne chance pour ce titre qui est vraiment intéressant, intelligent, et se révèle être une des vraies découvertes à faire depuis le début de l'opération Rebirth. Alors ne vous gênez pas...
A lire aussi :
The Flash Rebirth, tome 1
&version;