Quand William et Aurélien adoptent un chat avec l’accord de leur mère, leur père ne comprend absolument pas leur démarche et n’accepte pas la bête à la maison. Il est même en colère après cette boule de poils appelée Météor sans « e » ! Après un temps de réflexion, le père de famille réalise que Météor fait ressurgir en lui un passé à la fois terrible et chaud. Durant la Seconde Guerre mondiale, l’arrière grand-père de William et Aurélien, Henri, avait été arrêté par les allemands et enfermé dans le Château de Vincennes. Il savait ce qui était censé lui arriver mais, aussi incroyable que cela soit, un chat s’est interposé et a tout changé (ou presque !).
Cette nuit-là un chat est un roman de Dominique Legrand qui s’est inspiré d’un épisode vécu par son grand-père à la fin de la guerre pour écrire un ouvrage d’une centaine de pages. Il ne s’agit pas vraiment d’un récit historique, plutôt d’une réflexion sur l’enfance, l’identité, les peurs, les traces d’événements tragiques à travers les générations, la transmission, les revirements du destin, l’espoir et, bien sûr, les chats ! Ces formidables bêtes sont le point de départ de cette narration plutôt jolie, qui tenait sûrement très à cœur à l’auteur et qui fait donc assez plaisir au lecteur.
Présentation de l’éditeur :
Paris, 1944. Quelques jours avant la Libération, Henri s’apprête à prendre son poste dans le métropolitain, à la station Château de Vincennes, quand il est arrêté par les SS. Conduit à l’intérieur du fort, il découvre les corps fusillés d’hommes pris comme lui dans une rafle. Henri comprend qu’il n’en sortira pas vivant. Alors que ses dernières pensées s’envolent vers ceux qu’il aime, il aperçoit un chat noir se promenant parmi les soldats. Les yeux d’Henri croisent ceux du félin, un regard qui pourrait bien changer son destin.