Pourquoi ce livre ? Pour la même raison que des livres lus précédemment, en fonction de la lettre du nom de l’auteur pour remplir mon ABC Imaginaire 2018. Piètre raison pour attaquer cet auteur, je le reconnais, mais c’est une approche comme une autre pour m’intéresser à des artistes moins connus.
Je vous avoue d’emblée que je n’ai pas dépassé les 10% du roman. Je vais vous expliquer où ça a coincé, hormis cela n’espérez pas apprendre énormément de renseignements sur l’intrigue. Tout simplement parce que l’intrigue ne décolle pas. Le prologue pose pourtant un cadre intéressant, où la différence est d’emblée proscrite. Et puis cela sent la culture médiévale, où les pères préfèrent les garçons dans leur descendance. Pas de chance, c’est ici une fille, la quatrième de la famille contre un seul garçon. Et puis le poupon ne ressemble pas à tous les autres enfants, avec des capacités innées étranges et un aspect duveteux repoussant.On la voit grandir dans le premier chapitre, on voit l’inimitié qu’elle suscite chez les autres et je dois dire que ce fut un des freins qui m’ont conduite à très vite reposer l’œuvre. Sylve, la gamine de sept puis dix ans, va subir le courroux, les moqueries, la méchanceté gratuite des autres, adultes comme enfants. C’en était trop pour ma sensibilité.
Mais le grand point faible du roman concerne les dialogues, et le parlé des personnages. Si j’ai apprécié l’originalité du choix, j’ai trouvé ça franchement trop lourd à la longue. On ne comprend pas tout, on plisse le nez. Rajoutez cette barrière à une intrigue longue à démarrer, y’a de quoi en réfréner plus d’un…