Jeong-hee, la narratrice, a perdu Hin-ju, sa meilleure amie, jeune femme peintre, dans un accident de voiture il y a un an. La parution prochaine d’un livre sur cette artiste doit révéler qu’elle se serait en fait suicidée. Jeong-hee ne croit pas à cette version des faits et se lance dans une enquête…
Je ne vais pas m’étendre longtemps sur ce roman car je me suis copieusement ennuyé à le lire et encore, suis-je poli pour le dire. Si un résumé rapide le présente comme une sorte de polar, il s’agit en fait d’un roman que je qualifierai de « flottant ». Sensations, impressions, ceux qui ont aimé ce livre parleront de poésie diffuse et de tendresse, ce genre de périphrases ouvertes à toutes les interprétations… Hum ! Hum !
Jeong-hee se remémore l’amie connue dans son enfance, y mêle ses propres souvenirs plus ou moins avérés et comme si cet éther n’était pas assez embrouillé, Han Kang farcit le récit de digressions sur la genèse de l’univers et de réflexions liées à l’astrophysique. Tout cela se traine sur plus de trois cents pages en un ennui mortel qui gagne vite le lecteur.