La voie du papillon d’Eric Costa : Ca y est, ça vole !

Par Ciena Ollier @cienaollier
La voie du papillon par Eric Costa
Series: Aztèques #2
Publié par Auto-édité le 18/1/2018
Genre: Aventure
Pages: 280
Format: Livre papier
Lu par : Ciena


"Je m'appelle Ameyal.
Autrefois, j’habitais un éternel printemps, comme le précise mon nom.
À présent, je dois servir ceux qui ont tout détruit.
Les Aztèques.
Personne ne peut s'échapper du harem. Je le sais, j'ai essayé. J'ai failli y laisser la vie et je suis devenue l’objet d’un chantage mortel.
Mon seul salut possible : devenir concubine. Je dois trouver un moyen d'entrer à l’école du harem, coûte que coûte, même si la loi me l’interdit.
Si je ne peux fuir par l'extérieur, je m'enfuirai par l'intérieur.
Je trouverai les moyens de venger mon village."

Laissez-vous emporter dans un grand voyage, un ailleurs et un autrefois caché au sein d'une civilisation aussi fascinante qu'effrayante.

Dans la même série : Harem
Du même auteur : Harem, Réalités invisibles

Vous vous souvenez sans doute du livre “Harem” que j’avais chroniqué ici. Ce premier tome m’avait laissé une très bonne impression mais aussi un sentiment mitigé de “début de saga” et je me demandais ce que donnerait le second opus.

Et bien mes amis ! Force est de constater qu’Eric Costa a non seulement corrigé tous les petits défauts que j’avais vu dans le premier mais s’est surpassé que ce soit en matière d’aventure (le rythme, déjà très rapide s’accélère encore) ou d’immersion dans l’atmosphère aztèque. Tout y est pour vous faire faire un voyage culturel, historique mais aussi fantastique dans cette époque de légende.  Les plats, la musique, la culture, les mots, les costumes sont détaillés comme si vous y étiez.

Mais, pour moi, la force de “La voie du papillon” ne réside pas que là. Pour le moment, la série “Aztèques” est essentiellement composée de personnages féminins dans le monde ultra-fermé des harems. Ecrite par un homme, cette série aurait donc pu tourner facilement dans l’érotisme, le graveleux ou, en tout cas manquer de la psychologie nécessaire pour transcrire les relations entre les protagonistes. Pourtant Eric réussit à les faire vivre avec beaucoup de délicatesse et, je dirais même d’élégance, tout en évitant le piège de la mièvrerie et du “roman pour fille”.

D’ailleurs, ne vous y trompez-pas, “Harem” comme “La voie du papillon” est un livre d’aventure historique totalement unisexe, trépidant d’aventures et de rebondissements.
J’attends avec impatience la suite qui, si je ne m’abuse, va se révéler plus sanglante et sans doute plus politique.

En attendant, pour vous donner encore plus envie de le lire, je vous diffuse la bande-annonce.