Perfect world (Tome 2), de Rie Aruga

Par Mahochita

Genre : Romance, Handicap, Contemporain, Social

Nationalité : Japonais

Date de publication : 2016

Traduction : Chiharu Shûjo

Adaptation graphique: Nathalie Bougon

Éditeur : Éditions Akata

Note :      


Résumé :

Tsugumi et Ayukawa ont décidé de se mettre en couple ! Mais les deux jeunes adultes, devant mener de front une vie professionnelle et vie privée, ne se doutent pas encore des obstacles qui vont se dresser devant eux. À commencer par leurs proches, qui n’acceptent pas tous la situation … Leur amour naissant pourra t-il survivre à toutes ces épreuves ?


Mon avis :

Cette histoire est comme un bon vin, elle se bonifie avec le temps. Et je ne boude assurément pas mon plaisir ! Comme je l’avais pressenti, cette suite m’a tout autant charmé, si ce n’est plus …

L’intrigue générale reste la même, avec toutefois quelques petites modifications. De fait, de nouveaux personnages apparaissent et avec eux de nouvelles difficultés pour le couple. Ces petits nouveaux s’intègrent tout naturellement au récit principal et l’enrichissent, sans l’alourdir ni le dévaloriser. Au contraire, l’histoire se complexifie encore un peu plus ce qui n’est pas pour me déplaire. Cette histoire d’amour n’a rien de superficiel et c’est tellement agréable !

L’ambiance s’alourdit quelque peu et on en découvre un peu plus sur le passé de nos deux protagonistes. Néanmoins, on sent que ce n’est que le début et que les choses sont loin d’être joué d’avance. Pour une fois, je ne me dis pas : « Je sais comment ça va se finir ». C’est tout l’inverse. Les rebondissements parviennent à me surprendre, on ne s’y attend pas et c’est ce qui rend cette histoire aussi belle et touchante. Les personnages évoluent, indéniablement, mais les épreuves qui se  dressent face à eux  les font parfois régresser. L’incertitude est le maître mot de cette romance.

En fait, ce qui me plaît véritablement dans ce manga c’est qu’il n’y a pas besoin de beaucoup d’action, ni de’une surdose de rebondissements pour que l’histoire suive son cours. Le récit s’écoule de façon fluide, toujours entre poésie et noirceur, avec délicatesse et précision. Rie Aruga n’a décidément pas son pareil pour transmettre les émotions avec une telle justesse. Il m’est dorénavant impossible de passer à côté de cette mangaka qui rejoint le podium de mes mangakas préférés.

Inutile de vous préciser que je trépigne littéralement d’impatience de retrouver ces amoureux malmenés par la dure réalité dans le prochain tome. Car maintenant, il n’y a plus de doutes, cette série fait partie de mes coups de coeur. Du moins, pour le moment (on est jamais à l’abri d’une petite déception).

Bises à vous mes petits bouquineurs !
Tous droits réservés

L’autrice :

Aruga Rie débute sa carrière en 2011 en remportant la médaille d’or du sixième prix « Kiss N ». Après trois histoires courtes, elle lance sa première série, intitulée Oort no kumo kara, puis sa seconde série après quelques chapitres de la première, Perfect world. Cette dernière rencontre un vif succès, si bien que la première est actuellement mise en pause.

Son twitter : https://twitter.com/aru_rie

(Source : http://www.akata.fr/auteurs/aruga-rie)
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