Bonjour,
Avec un jour de retard je vous présente la blogueuse du mois : Agnès Karinthi. Tout comme d’autres, elle a une double casquette. En plus d’être chroniqueuse, elle est auteure.
Je lui laisse la parole pour qu’elle vous présente son univers … mais juste avant je la remercie pour son soutien et les petites infos qu’elle m’envoie en mp
Bonjour à tous ! Un grand merci à Magali pour cette initiative originale !
Je me présente. Je m’appelle Agnès. Je m’approche dangereusement du demi-siècle d’existence sur terre… Un bilan personnel à mi-parcours s’impose . Je suis née en France mais mon berceau familial est la Hongrie, Budapest précisément, où mon grand-père et mon arrière-grand-père sont de célèbres écrivains.
Ne jamais suivre la trace de ses aïeux… J’ai bien essayé, en embrassant une carrière scientifique. Mais toujours un livre dans une main. Et depuis plus de dix ans, un stylo dans l’autre.
Aujourd’hui, j’accompagne les entreprises à la prévention des risques professionnels, un métier qui me passionne. En parallèle, je lis et j’écris. De quoi remplir mon temps de loisir.
L’idée de créer un blog m’est venue quelques jours après avoir reçu une lettre du magazine ELLE annonçant ma sélection pour faire partie du jury 2016 du Grand Prix des Lectrices ELLE. Une incroyable aventure qui a duré d’août 2015 à juin 2016. En neuf mois, nous avons lu et chroniqué 28 livres ; les chroniques ont été envoyées aux auteurs.
Tout est parti de là. Pourquoi ne pas faire profiter des lecteurs de mes chroniques ? Avec une amie co-jurée, nous avons ouvert en août 2015 un blog à quatre mains, appelé Le Turbil Ephémère. Il était destiné à ne durer que le temps de notre participation au prix. Mais c’était sans compter le plaisir que j’ai pris dans cet exercice de style ! Je mémorise mieux les textes, aussi, depuis que je les analyse. J’ai donc étendu l’activité à tous les livres que je lis et j’ai ouvert un blog en mon nom : Agnès Karinthi – auteure et lectrice. Aujourd’hui, Le Turbil Ephémère est clos.
J’ai une prédilection pour l’écriture réaliste. Les drames humains ont cela de passionnant qu’ils offrent à un lecteur empathique une base propice à une réflexion riche et constructive. J’ai besoin de ressentir cette émotion ; j’aime analyser la portée sociale d’un roman, me forger une opinion sur chacun des personnages. La dimension psychologique des héros a pour moi une importance plus grande que l’action elle-même. Le drame doit être avant tout intérieur.
Dans mon adolescence, j’ai lu et relu les auteurs classiques comme Dickens, Hugo ou Zola. Je ne me suis ouverte à la littérature contemporaine que bien plus tard. Aujourd’hui, si Zola et ses contemporains restent toujours aussi vivants dans mon cœur, Agnès Desarthes, Alison Lurie ou Leonardo Padura ont trouvé une place de choix sur les rayonnages de ma bibliothèque.
Quelques-uns de mes livres de prédilection :
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Persuasion – Jane Austen
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Mangez-moi – Agnès Desarthes
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Le comte de Monte-Cristo – Alexandre Dumas
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Le choix de Sophie – William Styron
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Le garçon – Marcus Malte
Agnès Karinthi – auteure et lectrice essaie de ressembler à mes lectures. Je ne suis liée à aucun éditeur, à aucun service de presse. S’il m’arrive de temps en temps de chroniquer des romans sur demande, j’achète l’essentiel de mes livres directement aux auteurs ou dans ma librairie préférée.
Je privilégie cette liberté ; elle a l’avantage de me permettre d’équilibrer mon temps entre découverte de nouveautés et de romans plus classiques, le tout au rythme de mon choix. C’est le moyen que j’ai trouvé pour éviter le syndrome de la PAL qui déborde !
J’écris de moins en moins de chroniques négatives. Si cela m’arrive encore, c’est quand l’auteur a pignon sur rue, qu’il n’a pas besoin de ma chronique pour gagner quelques lecteurs et que je trouve le succès de son ouvrage surfait. Je préfère ne pas publier d’article sur un roman d’un auteur peu connu que je n’aurais pas aimé : d’une part je pense n’être personne pour me permettre de juger et d’autre part j’estime trop l’investissement personnel que demande l’écriture d’un roman. Je parle en connaissance de cause, je suis jeune auteure moi-même !
Pour la découvrir un peu plus
1 – Côté blogueuse
Ci-dessous deux chroniques.
Les chiens de l’aube d’Anne-Catherine Blanc. Ma toute première chronique qui m’a permis de devenir jurée du Grand Prix des Lectrices ELLE : https://akarinthi.com/2015/09/22/les-chiens-de-laube/
Le garçon de Marcus Malte. Ma chronique a été reprise sur le site officiel de l’auteur : https://akarinthi.com/2016/11/20/le-garcon/
2 – Côté auteure
Mon premier roman, Quatorze appartements, est paru en numérique en 2015 (ELP Editeur), en papier en 2017 (L’Astre Bleu Editions).
Véronique Roland vient de s’installer à Lyon avec sa famille. C’est la première fois qu’elle y met les pieds, elle n’y a aucune attache. Déçue par son mari et pressentant la routine qui la guette, elle décide de renverser la vapeur et frappe aux portes de ses voisins pour tisser des liens. En réponse, elle rencontre l’indifférence des uns, la solitude des autres, l’infidélité et l’amitié.
https://akarinthi.com/a-propos-de-quatorze-appartements/
https://www.facebook.com/quatorzeappartements
Merci pour votre patience ! Bonne découverte et bonnes lectures !
Bonne lecture à tous !