Green lanterns : l'attaque du phantom lantern (recit complet justice league 4)

Par Universcomics @Josemaniette
Jessica Cruz et Simon Baz. On ne peut pas dire que ces deux-là avaient toutes les chances de devenir un jour membre du corps des Green Lantern. La première souffre d'agoraphobie panique, et elle a passé des années recluses dans son appartement à craindre jusqu'à son ombre. Le second est un ancien voleur de voiture de confession musulmane, que la police américaine avait accusé de terrorisme. Bref, on est loin d'Hal Jordan et des shérifs du cosmos... Pourtant ce duo dysfonctionnel défend aujourd'hui le secteur spatial comprenant la Terre. Avec eux, on trouve un ancien parmi les anciens gardiens de l'univers, Rami, qui est un peu le patriarche cabossé de la bande, et médite en attendant de faire face à la nouvelle menace qui ne tardera pas à pointer le bout de son nez, à savoir les Dominateurs. Pendant ce temps là, Jessica surmonte ses angoisses pour affronter une épreuve dantesque : un repas de famille chez les Baz, avec au menu des cookies libanais (vous m'en garderez un) et la visite de la mère, qui a toujours eu un regard sévère et sans concession sur son rejeton. Tout ceci se déroule en période de Halloween, et constitue une entrée en matière légère et humoristique à ce nouveau hors série kiosque de Urban, qui permet de lire huit épisode du titre Green Lanterns de Sam Humphries, pour moins de six euros. A ce prix là difficile de faire la fine bouche, même si le contenu est plus anecdotique sympatoche que de l'ordre des grands moments de l'histoire des Lantern. Le coté intimiste et faillible des héros est placé en avant, et pour un instant les grands défis spatiaux peuvent souffler. 

Rami a eu la très mauvaise idée de créer, il y a bien longtemps, un anneau fantôme. Bref, un anneau qui ne choisit pas son porteur, mais que n'importe quel ambitieux peut passer au doigt, pour se délecter ensuite des pouvoirs d'un Lantern. Ceci attire la convoitise d'individus peu recommandables, et si en plus vous ajoutez à l'équation le retour de Volthoom, qui n'est pas aussi mort qu'il en donnait l'air, et un pauvre type du nom de Frank Laminski, dévoré par l'envie de "devenir quelqu'un", vous obtenez des ennuis à l'horizon...
Ces épisodes sont donc plaisants, c'est dit. Du rythme, des révélations, quelques moments bien pensés, on ne s'ennuie pas et si on cherche du mainstream qui fait bien passer la soirée, on a trouvé. Les dessinateurs sont bons, mais sont nombreux. Dc propose deux numéros par mois de certaines séries, et il faut donc une armada pour tenir la distance. Ici on trouve Ed Benes, Robson Rocha, Eduardo Pansica, et aussi Ronan Cliquet. Encore heureux que cette fine équipe évolue dans un registre globalement similaire, et ne défigure pas l'unité du récit, car c'est une habitude que pour ma part je déplore. 
Le Phantom Lantern peut donc attaquer, à moins de six euros vous avez des raisons de participer au combat. 


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