Retour sur le XIIème salon des gourmets à Toulouse

Par Magali @MagaliLafont

Bonjour,

Je profite du sommeil de Monsieur pour vous faire mon petit retour sur le XIIème salon des gourmets littéraires à Toulouse. Je voulais vous faire un retour groupé mais j’ai trop de chose à raconter .

Je ne connaissais pas du tout ce salon, merci Marie-Cécile Fourès des éditions du Carnet à spirales. Me retrouvant exilée à Toulouse avec ma marmaille, je ne pouvais que profiter de l’occasion !

J’ai ainsi pu croiser des auteurs avec qui j’échange plus ou moins régulièrement sur facebook, d’autres que je connaissais déjà à force de faire des salons régionaux (on voit souvent les mêmes têtes) et enfin faire des découvertes.

Des moments très agréables et instructifs d’échanges et mes têtes blondes qui me surprennent encore et toujours.

Arrivée dans la magnifique cours de l’hôtel Assézat, nous « tombons » sur une tente qui accueille une douzaine d’auteurs de la région essentiellement

Beaucoup de discussions sur les différents salons qui existent dans le coin et ceux auxquels ils participent….certains rendez-vous sont pris pour Mazamet . Après une écoute de conte pour enfant, et un petit tour du côté des éditeurs, nous rencontrons pour la 1ère fois Nicolas Bouvier. L’échange est long mais très intéressant, nous parlons de harcèlement scolaire, de ses projets et conférences ainsi que des Maisons d’éditions. La sienne en particulier (Sudarènes). Petit Diable trépigne d’impatience, il faut dire que nous sommes arrivés vers 10h et qu’il est 12h (monsieur a faim ).

Malgré la faim, mes enfants me surprennent. Nous avons croisé des romans jeunesses (polar, fantastique…) qui auraient pu leur plaire. Mais quand Nicolas Bouvier nous parle de ses écrits sur le harcèlement scolaire…Nous repartons avec ses 3 livres

Après un repas frugal (façon 2 ados à nourrir ) , nous retournons au salon car juste avant de partir nous avons trouvé une salle avec une quarantaine d’auteurs. Heureusement qu’on aime bien fureter car cela manquait de clarté dans les indications. Enfin, passons !

Dans cette salle, j’ai retrouvé avec plaisir Monsieur Gérard Muller. Nous avons discuté un peu de la bouquinerie En forme de Graal (il y a laissé quelques livres), de la nouvelle couverture de l’un de ses romans.

Celle-ci ne plaisant pas à son lectorat féminin car trop « violente »…La nouvelle est blanche et représente simplement un jeu d’échec (c’est vrai qu’elle est plus douce)

Je suis repartie du stand avec un roman qui me faisait de l’œil depuis un petit moment, je trouve la couverture magnifique. D’ailleurs à peine acheté je l’ai lu (la chronique arrive bientôt)

Pendant ce temps, mon fils (qui n’est pas du genre patient ) a continué son petit tour tout seul… et en bon adepte d’occitan, il a du négocier pour que maman accepte d’acheter deux livres de poésie (de la poésie en plus…vraiment pas mon truc !! ) – je vous mets l’image de la version occitane que Petit Diable s’est entraîné à reproduire le reste du week-end

Enfin dernière rencontre mais pas des moindres…c’était sur la fin du salon, j’avais déjà beaucoup discuté à droite à gauche (je peux pas tout vous raconter sinon vous en avez pour 1h à lire mon retour )

45 minutes de discussion (les enfants attendaient patiemment ) sur l’auto-édition et l’édition (d’après ce que j’ai compris le seul intérêt de l’édition c’est la distribution, sinon, à moins d’être une tête de gondole, côté pub c’est pas le top ), les réseaux sociaux … j’ai  même appris quelques petits secrets sur son prochain roman mais …. CHUT !!

Voili ! Voiloù pour mon petit tour au salon de Toulouse. Je vous parle très vite de celui de Montredon-Labéssonié … qui était pour l’essentiel une visite à des auteurs que je connais déjà. Mais c’est toujours agréable de discuter et de faire des découvertes (peu nombreuses mais intéressantes )

Bonne lecture ! ❤