Wonder Woman par J. Michael Straczynski, Phil Hester et Don Kramer

Par La Bouquinerie Imaginaire

Titre: Wonder Woman

Série : l’Odyssée (tome 1)

Scénaristes : J. Michael Straczynski, Phil Hester

Dessinateurs : Don Kramer

Éditions: Urban comics collection : DC Classique

Date de parution : 2012

Genre : BD / Comics / Super-héros

Nombre de pages :

ISBN: 978-2-36577-000-2

Résumé :

Depuis la chute de l’Île du Paradis et la mort de leur reine Hippolyte, les fières Amazones forment une véritable diaspora à travers le monde. Cachées parmi les Humains, elles entraînent et élèvent en leur sein celle qui les délivrera de l’exode et leur apportera la vengeance : la Princesse Diana. Pour l’heure, la jeune élue doit faire face à un mystérieux commando dont l’objectif est on ne peut plus clair : localiser et massacrer les dernières représentantes du peuple amazone. Une véritable odyssée débute alors pour Diana, une aventure épique durant laquelle la jeune héroïne recouvrera un à un les attributs qui feront d’elle la légendaire Wonder Woman.

Wonder Woman : l’Odyssée, récit complet en deux tomes, est un point d’entrée idéal pour les nouveaux lecteurs et l’occasion parfaite pour les spécialistes de découvrir une vision inédite des origines de la belle Amazone, imaginée par J. Michael Straczynski (Babylon 5, Thor, Rising Stars), et Phil Hester (Swamp thing, Darkness, The Wrench), et réalisée par Don Kramer (Doctor Fate, JSA, detective comics).

Pour les nouveaux :

Pour tous ceux qui ne connaissent pas Wonder Woman, c’est possible ? Alors tant pis ! Tout le monde la connaît au moins de nom. Cette femme courageuse, forte et puissante en fait rêver plus d’un. Mais elle n’est pas seulement un héros, c’est aussi une femme aimante et sensible, elle est attachante et admirable par sa motivation profonde : son besoin de justice. Dans les comics, elle se bat toujours pour protéger les plus faibles. Bravo, c’est une héroïne qui montre que les femmes ne sont pas inférieures aux hommes, qu’elles peuvent être forte, libre, admirable et aussi capable (voir plus) de nombreux actes de bravoure.

Sa particularité :

Diana, Princesse de T, fille d’Hippolyte, reine des amazones, a été fascinée dans l’argile elle la vie lui a été souffler par les dieux. Les amazones vivent cachées de tous sur une île dissimulée grâce à la protection d’Aphrodite.

Dans l’ancienne version, elle quitte les siennes lorsque l’avion de Steve Trevor, pilote de l’armée, s’écrase sur son île. Obliger à quitter cette terre, Diana l’accompagne pour aider la guerre à se finir du côté des États-Unis.

Dans cette version, Diana vit en ville, aux États-Unis, et elle est attaquée par un commando inconnu. Tous au long du livre, elle va se battre pour la sécurité des siens et de ceux qu’elle aime. Les combats entre les deux camps vont être violents et très sanglants, et on comprend vite que les vies des dernières Amazones sont en jeu.

De grands changements !

En commençant ma lecture, je m’attendais à retomber dans l’univers de Wonder Women le plus classique. Comme dans le film récemment sorti dans les salles, je m’attendais à découvrir Diana sur une île paradisiaque perdue au milieu des flots. Elle aurait longuement vécu avec les siens avant du partir sauver le terrible monde des hommes… Mais ça ne ce n’est pas passé comme cela. Ici, on découvre une Diana jeune citadine. Lorsqu’elle était encore toute petite, les amazones furent attaquées par des hommes et sa mère, Hippolyte, tuée. Dès lors, elle fuit avec les survivantes. Formant une drôle de diaspora, elles finissent par arrivée en ville ou notre héroïne est traquée.

Niveau costume :

Beaucoup se sont pleins des modifications corporelles de Wonder Woman.

À l’origine, lorsque Charles Moulton créer son personnage, dans les années 40, la super-héroïne était vêtue d’un bustier rouge, d’un mini-short bleu avec des étoiles et accrochait à sa ceinture un drôle de lasso… Ce temps est révolu. Aujourd’hui, les dessinateurs l’ont recréé ou «repensé». Sa tiare est plus petite, plus gracieuse, tout comme ses bracelets à l’épreuve des balles. Elle porte toujours son bustier, mais il est camouflé par une large veste en cuir. Son short bleu a disparu. Elle porte un jean noir et des bottes de la même teinte.

Sa métamorphose a déplu à de nombreux fans. Nombreux sont ceux qui l’admirait depuis l’âge d’or des comics. Nombreux sont ceux qui sont tombés amoureux de celle-ci, qui est l’une de première super-héroïne de l’histoire. De plus Wonder Woman est connu comme étant un grand personnage féministe.

Je comprends ceux qui regrettent son costume, il n’a pas évolué depuis ses débuts. Au fil des ans on finit tous par s’attacher. Et si elle ne ressemble plus à celle qu’elle était avant qui est-elle ? La même. Toujours fidèle à son cœur, aux siennes. J’ai donc trouvé dommage les critiques à ce sujet. Aussi, pour un personnage féministe, je trouve que la mise à jour de sa garde-robe est judicieuse. J’ai toujours admiré ce personnage ; mais une féministe qui s’habille comme une pin-up, c’est comme un écolo qui jette son chewing-gum par terre ou un médecin qui fume : ce n’est pas crédible !

Et puis comme l’a dit Staczynski : quelle femme ne porte qu’une seule tenue pendant 70 ans ?

Les dessins :

Je ne sais pas trop quoi dire à part que je trouve les dessins splendides ! Les personnages sont tout simplement magnifiques ! Il y a beaucoup de détails présents sur les planches et les émotions des personnages sont très réalistes ! On ressent tout !

Mon avis :

J’adore complètement cette héroïne, c’est une de mes préférées ! (il y a aussi Super-Girl aussi mais elle est moins Badass ^^) le mélange entre mythologie et super-héros donne un super-rendu ! On découvre les héros et dieux Grecs sous un autre angle, avec le passé de Diana qui est très présent. Mais la lecture est au départ particulier. On nous laisse dans le flou. Ce n’est pas agréable, on ne comprend pas grand-chose et tout semble mélanger. Je pense que ça permet de « remettre les compteurs à zéro ». Ceux qui ne connaissaient pas Wonder Woman la découvrent peu à peu et ceux qui connaissaient « l’ancienne version » s’adapte mieux à celle-ci. On est aussi vite plongé dans la contre-attaque que mène Diana pour sauver ses « sœurs », venger sa mère. J’ai beaucoup aimé et j’ai été très surprise du rendu !

Petit plus :

Encore une fois cette édition est splendid!  Aux premières pages on nous explique l’évolution de Wonder Woman et ce qui a mené à cette « mini Renaissance ». À la fin nous avons droit à une interview de Lynda Carter (actrice ayant joué la première WW de nos écrans). J’ai trouvé cette intervention très riche et sa motivation de vouloir se glisser dans la peau d’un personnage aussi emblématique très réussi ! Ensuite, les auteurs et dessinateurs, expliquent pourquoi ils ont « recréé les personnages » et retravailler ses origines. Enfin… la galerie des couvertures… J’adore ! : )

Attention !

J’ai complètement adoré cette lecture, mais je pense qu’il est préférable de ne pas la laisser à de très jeunes lecteurs, certaines scènes sont vraiment violentes …

Ma note : 9/10 !

Ce fut presque un coup de cœur!

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