Un enfant à ma porte

Par Julia

Coucou tout le monde !

Dans le cadre du Pumpkin Autumn Challenge, j’ai enfin terminé l’un des deux romans que je voulais lire. Je vous en parle de suite !

Un enfant à ma porte est un roman de Ying Cheng paru aux Editions Seuil. L’écriture m’a plus de suite car même si c’est écrit en français, l’auteur a cette écriture poétique très typique des orientaux. J’adore ! Une femme trouve un enfant sur le pas de sa porte et décide de l’adopter. Ce que j’ai trouvé déroutant, c’est que personne ne cherche à savoir à qui appartient cet enfant même si on suppose qu’il vient de la ville voisine, récemment dévastée par un séisme.

Au début l’idée paraît séduisante et une bonne chose pour ce couple qui n’a jamais pu avoir d’enfants. C’est l’histoire d’un nouveau départ, d’une nouvelle chance. Ce roman faisait parti du menu L’automne Frissonnant du challenge dans la catégorie Hurlons dans les bois ( Angoisse, Horreur, Thriller ). Il est clairement dans la catégorie Angoisse mais pas celle que j’attendais. Du coup, je ne sais pas si ce sera validé.

La mère adoptive de l’enfant a énormément de mal à se faire à son nouveau rôle et subit le regard des autres. Ce que j’ai aimé, c’est tous les sentiments contradictoires qui la traversent qui sont décrits de A à Z. Seulement, j’ai du mal à m’attacher à des personnages féminins faibles et ceux qui me suivent depuis longtemps savent que j’aime les personnages féminins forts. Parfois, la mère tente de faire des efforts mais se laisse vite abattre. Ses propos sur l’enfant sont dérangeant car elle n’a pas enfanté et voit cet enfant comme un monstre étranger. L’univers est oppressant et sombre. Elle remet totalement en question le rôle naturel de la maternité. L’angoisse de ne pas avoir eu d’enfant, de perdre son mari à cause de cela, d’adopter un enfant inconnu, étranger et de subir le regard des autres. L’angoisse de vivre et de donner la vie.

Le sujet est intéressant et j’avais envie de le lire jusqu’au bout, ce qui fut facile mais on fini par tourner en rond dans le récit. On s’attend à un rebondissement, à un final inattendu mais on fini par être déçu.