Jazz Maynard (T6) – Trois corbeaux

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Jazz Maynard tome 6 – trois corbeaux »

Scénario de Raule, dessin de Roger Ibanez,

Public conseillé : Adultes / adolescents,

Style : Polar / Thriller,
Paru aux éditions « Dargaud », le 20 octobre, 13.99 euros,
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L’Histoire

Jazz Maynard est en colère. Sa mission en Islande est parti en live. Son ami Téo est entré dans la propriété d’Askjar, mais n’en est pas ressorti. L’Oeil sacré, la relique iranienne qu’il est venu dérobé, n’est toujours pas en sas possession…Avant de partir à la rescousse de Téo, Jazz confie son numéro de compte où sont déposées ses économies… au cas ou…
Téo passe un sale quart d’heure. La bande de gros bras de l’extrémiste Askjar le passe à tabac pour lui extirper quelques informations. Ne tirant rien de ces méthodes, ils lui injectent un sérum de vérité. Sous le dictat chimique, Téo leur dit qu’il travaille avec Jazz…

Ce que j’en pense

Avec ce tome 6, Raule (scénario) et Roger Ibanez (dessin) clôturent leur “balade islandaise”. Mais ce petit tour n’a rien de touristique. Jazz et son ami Téo sont venus voler l’Oeil sacré, mais pour l’instant, ils ne récoltent que des ennuis. Entre les extrémistes locaux qui revendiquent la pureté de la race et usent de toutes les violences possibles pour éloigner les curieux et le passé de Jazz qui remonte, tout foire ! Ils ne restent aux deux amis séparés que le temps de trouver des ressources en eux, pour achever vite, très vite même, cette mission… et tenter de rester en vie.

Comme toujours, j’ai été happé par ce formidable thriller/polar qu’est la série Jazz Maynard. Entre les moments intimistes, où Raule prend le temps de nous expliquer le passé de Jazz (comment il est devenu voleur ? Ou a t-il appris la trompette ?) et les moments durs, crus, violents d’action, le cocktail marche à merveille. Acide et doux en même temps.

Au dessin, comme toujours, Roger Ibanez nous offre un graphisme impeccable “coupé au couteau”. Pointu, nerveux, précis, les scènes de bastons sont incroyables. Il développe la même tension qu’un film d’action, sans recourir à l’image animée… J’en reste baba.
Sous sa plume, les paysages islandais, (teintés de bleus froids), rudes et beaux, font un merveilleux écho aux difficultés que traversent nos héros…

Alors, n’hésitez pas. Venez faire un petit tour dans une belle île sauvage, en compagnie de deux vieux amis…