Journal d’un enfant de la lune

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Journal d’un enfant de la lune »

Scénario de Joris Chamblain, dessin de Anne-Lise Nalin,

Public conseillé : A partir de 12 ans,

Style : Chronique intimiste, roman graphique,
Paru chez « Kennes éditions », le 11 octobre, 15.95 euros,
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L’Histoire

Morgane retrouve le journal de Maxime, 17 ans, pendant ses vacances. Elle vient d’emménager dans une nouvelle maison avec sa famille. C’est là qu’habitait le jeune homme.
Beau garçon, Maxime a un étrange visage. Au fil de sa lecture, elle découvre qu’il est atteint d’une maladie génétique orpheline, le « Xeroderma Pigmentosum ». Celle-ci l’empêche de sortir le jour, sans une lourde protection contre le soleil.
Quand sa meilleure amie s’invite pour quelques jours de vacances, les jeunes filles partent à la recherche du garçon. Elles aimeraient le rencontrer, et, pourquoi pas, lui rendre son journal.
De fil en aiguille, elles découvrent qu’il passait quelques semaines avec ses parents au
camp de vacances de “l’association d’aide aux enfants de la lune”. Comme l’association cherche chaque année des bénévoles, elles tentent leur chance. Mais encore mineures, elles ne peuvent que s’engager pour un stage si elles sont accompagnées de leurs parents (qui ignorent tout de Maxime).
La jeune fille continue à lire le journal du jeune homme. Elle y découvre sa souffrance, et surtout celle de ne pas pouvoir vivre comme les autres enfants. Ce séjour les confrontent à des enfants
spéciaux, mais avec une énorme soif de vivre !
Dans le trajet de retour, Morgane arrive au terme de sa lecture. Ils doivent absolument le retrouver avant qu’il ne soit trop tard…

Ce que j’en pense

Une fois de plus, j‘ai été attiré en tout premier lieu par la couverture ! On y trouve le jeune Maxime, en ombre chinoise, sur un fond de ciel bleu nuageux, une petite lune dans les cheveux. Ce dessin m’accroche et m’intrigue en même temps !
Puis j’ouvre la BD et mes yeux ne peuvent se décrocher des douces illustrations de Anne-Lise Nalin. Tout est réalisé à l’ordinateur, même le lavis avec un “pinceau” façon aquarelle. C’est bluffant ! Moi qui n’ai aucun don artistique, je ne me rendais pas compte de tout ce que l’on pouvait faire avec un ordi. Waow !
Puis, je suis rentrée dans l’histoire de ses deux adolescents. Très vite, je me suis prise dans le récit, intriguée par la maladie de Maxime, dont je n’en connaissais que quelques fragments. Par procuration avec Morgane, la lecture du journal m’a appris comment ce doit être dur de ne pouvoir “vivre comme les autres”

Joris Chamblain a écrit une histoire qui parle de maladie, tout en y mettant (c’est ce qui m’a plu), une vraie leçon de vie. Il a su trouver les mots justes pour parler d’une chose grave et méconnue, tout en y ficelant d’autres thématiques. Quitter ses habitudes et amis en pleine adolescence, le premier amour….etc. Une chose est sûre, je ne me suis jamais ennuyée.
Une dernière chose (pas la moindre !), l’association des enfants de la lune touchera 1% des bénéfices sur les ventes de la bande dessinée. Que ce soit dit !