Princesse Sara, Tome 1 : Pour une mine de diamants de Audrey Alwett et Nora Moretti – Un retour en enfance !

Par Laura Darcy @MlleDarcySky
Editions Soleil (Blackberry) – Année 2009
48 pages

« Princesse Sarah » est un manga que j’ai découvert à l’adolescence et que je regardais dans l’émission de télévision « Midi les zouzous » diffusée sur la 5. Il était hors de question que je parte au collège l’après-midi sans avoir vu mon épisode. Nostalgique de ses moments, j’ai d’ailleurs investi il y a plusieurs années dans les coffrets DVD de « Princesse Sarah », « Lady Oscar » et « Jeanne et Serge ». Il me suffit d’écrire cet article pour avoir les génériques qui me reviennent en tête. Quelle ne fut pas ma joie d’apprendre que ce manga serait adapté en bande dessinée, et même si j’ai mis quelques années avant de commencer, il n’est jamais trop tard!

Sara, qui a toujours vécu aux Indes, est envoyée dans un pensionnat à Londres pour parfaire son éducation. Elle devient rapidement la star du pensionnat, d’autant que son père lui envoie des lettres surprenantes où il raconte ses investissements dans des mines de diamants. La directrice tente de gâter et flatter son élève jusqu’au jour où deux avoués annoncent la mort du père de Sara.

« Pour une mine de diamants » raconte l’arrivée de Sara à la pension pour jeune fille de Mademoiselle Minchin. Le père de Sara est un riche propriétaire terrien qui a fait fortune aux Indes. Il souhaite donner une éducation appropriée à sa fille chérie. Sara intègre le pensionnat anglais pendant que son père retourne aux Indes. Les premiers mois sont difficiles pour les jeunes filles. Sara est une jeune fille adorable, mais les jalousies sont alimentées par Mademoiselle Minchin. Malheureusement, son père meurt aux Indes laissant Sara dans une grande détresse.

Cette bande dessinée est très proche du manga que j’ai connu adolescente. Les personnages sont identiques. On retrouve bien évidemment Sara, Mademoiselle Minchin la directrice du pensionnat, Becky la servante, et Lavinia la peste. Tous ces ingrédients font écho à ma nostalgie, et c’est avec énormément de plaisir que je me suis plongée dans ce premier tome.
Toutefois, cette bande dessinée possède sa propre originalité. Elle s’adapte aux nouveaux standards avec beaucoup de modernité. Le lecteur plonge dans un Londres steampunk où les automates font partie du quotidien de la population.

Je ne suis pas une grande lectrice de bande dessinée, ma dyslexie refait surface dans ces moments-là et perturbe très régulièrement ma lecture. Les polices de caractère et les bulles qui se chevauchent n’aident pas en général. Cependant, je n’ai eu aucun problème à lire « Pour une mine de diamants ». La lecture est simplifiée par un découpage clair des cases composant la planche. La BD est un vrai plaisir pour l’oeil. Les illustrations de Nora Moretti sont sublimes.

« Princesse Sara » est une bande dessinée à lire. Et je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin.

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