Comic'Gone 2017 : le report !

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Le week-end dernier s'est tenue la Comic'Gone à Lyon, avec une galerie d'artistes invités impressionnantes. Entre Trevor Hairsine, Paul Renaud, Daniel Acuña et bien d'autres, la convention n'a plus rien à envier à ses consœurs parisiennes, bien au contraire !

Je n'étais jamais allé à Lyon, et je n'avais pas pu voir les éditions précédentes de la Comic'Gone (et j'ai du coup mis longtemps à comprendre le jeu de mots dans le titre, ne me jugez pas). Cette année, la bonne réputation autour de l'événement m'a permis de franchir le pas, et sans trop de surprise, je risque de le refaire l'année prochaine...

La convention se tient dans une mairie, dans une salle relativement grande. On n'est pas à la Comic Con de Paris, avec ses 12 vendeurs de Funko par allée, mais bien dans une convention faite par et pour des passionné.e.s. On fait le tour de la salle en environ 5 minutes en regardant les stands, mais c'est en discutant avec les artistes invités qu'on peut y passer la journée. En plus des trois grandes têtes d'affiche, on y retrouve des noms un peu moins connus, comme Mast, Pepe Perrez, Alessandro Vitti, Fernando Blanco, Guile, et j'en passe ( le programme était disponible ici, il fallait lire !).

Ils sont tous à leurs tables, prêt à échanger avec les visiteurs, et c'est là le bon format pour une convention. On peut faire dédicacer ce qu'on veut, ils viennent par ailleurs souvent avec des pages originales, et c'est vraiment agréable de les voir si près de nous. C'est là le succès de la Comic'Gone : sa dimension humaine et chaleureuse. On se régale à voir Paul Renaud faire des sketchs (le monsieur semble avoir un talent insupportable, dites lui d'arrêter), Daniel Acuña est au bout de sa vie de maladie mais signe et fait des dessins magnifiques, et ils sont tous prêts à échanger (sauf ces monstres de Northstar Comics, Cable ne m'a pas reconnu alors que c'est notre père à tous, quelle infamie). Beaucoup d'artistes proposaient aussi des commissions, à des prix vraiment abordables, ce qui doit être souligné !

En plus de ça, plusieurs conférences se tenaient chaque jour, pour un programme vraiment intéressant. On est loin de "qui est le plus fort entre Sangoku et Hulk" (Sangoku), mais plus sur la place de Valiant, sur l'impact de Jack Kirby, bref, du contenu intéressant. C'est rare et c'est important de le souligner, parce qu'on ne s'ennuie pas en alternant la convention et les conférences. A l'étage, une exposition sur Jack Kirby et l'éditeur Lug complétaient joliment un programme déjà bien chargé.

En bon retardataire, je ne suis arrivé que tard le samedi après-midi, et je n'ai pas pu faire la convention le dimanche, et ce que j'ai vu me fait regretter de ne pas avoir pris tout le week-end pour ça. L'organisation est parfaite, ils sont tous adorables et prêt.e.s à renseigner et discuter, le seul stand de nourriture dehors ne prend pas la place des artistes (et propose une bière merveilleuse à un tarif plus qu'abordable, l'année prochaine on va y passer le samedi soir), et les animations sont vraiment chouettes. Mention spéciale aux personnes en déguisement pour le concours de cosplay (dans la salle des mariages, parce que pourquoi pas). Il fallait voir ce moment fabuleux où le vrai mariage d'à côté s'est terminé, et où les mariés ont fait des photos avec Spider-Man et Gwenpool.

Bref, une excellente ambiance, pour un festival qui m'a complètement convaincu dès ma première fois, et je risque bien d'y revenir. Merci à toute l'équipe, merci aux artistes, et j'adresse un remerciement tout particulier à Romuald, grand maître de cette cérémonie, qui m'a permis de réaliser un rêve de gosse.

J'ai eu la chance ultime de faire une interview croisée entre Paul Renaud et Daniel Acuña, et je ne m'en suis jamais remis. La retranscription de ce très long échange arrivera vite sur le site. Je refuse de mettre l'audio, parce qu'un prof d'anglais qui parle comme un CM2 tellement il est stressé, c'est la honte. Merci enfin au ninja de son hébergement dans cette belle ville, et merci aux quenelles. Franchement Lyon, exporte-les, on en veut.

[1] Note de Noisybear : En vrai, c'est Hulk.