Liam, Cléa, Momo et les autres habitants du Manoir sont contraints de trouver un autre lieu pour se réfugier. Ils décident de s’installer au collège Saint-Joseph dont le dernier étage est un étage fantôme. Dans cet établissement, ils font la connaissance de Charmaine, une mini-miss mal dans sa peau qui ne sait pas qu’elle est morte, de Roger, un vieil homme au lourd secret, et de Victor, un garçon mystérieux pour lequel Liam voyage jusqu’en Pologne au cœur de la Seconde Guerre mondiale. Ils sont aussi très vite rejoints par un kamikaze japonais en quête de paix avec lui-même.
Le Manoir, Saison 2 : L’exil inaugure donc un nouveau tournant pour les héros d’Évelyne Brisou-Pellen. Même si les intrigues sont construites de la même manière, elles leur permettent d’avoir de nouvelles perspectives et envies. Il est toujours délicieux de les retrouver, de faire de nouveau partie de la bande pour un temps, d’apprendre, de comprendre et de réfléchir à leurs côtés. Dans Le collège de la délivrance, premier tome de cette deuxième saison, il est question de la condition des femmes, de la barbarie nazie, de devoir, de sacrifice, de culpabilité. L’auteur aime faire des surprises et a trouvé dans le fait de ne laisser de côté aucune strate de l’Histoire de quoi faire bondir le cœur. Le lecteur est épaté de bout en bout. Rares sont des personnages, peu importe leur place dans le récit, invisibles et impalpables aussi colorés et consistants que ceux qui font vivre cette grande aventure.
Présentation de l’éditeur :
Les habitants du manoir ont dû prendre le chemin de l’exil, et découvrent enfin un refuge : un collège dont le dernier étage est fantôme. À l’école primaire voisine, Liam aperçoit deux fantômes : la jeune Charmaine, qui ignore qu’elle vient de succomber mystérieusement, et un vieil homme qui attend son petit-fils pourtant mort avant lui. Mais ni l’un ni l’autre n’a créé l’étage fantôme du collège. Qui, alors ? Liam et Cléa craignent que ce soit l’œuvre d’un fantôme gris…