Arte est encore à Venise. Toujours employée par Youri pour peindre et s’occuper de Caterina, une enfant loin d’être facile. Mais si Caterina a un comportement étrange, c’est pour cacher des blessures. Son histoire, difficile, est racontée à Arte par Youri. L’artiste est alors plus que jamais déterminée à aider cette petite fille à aller de l’avant et à être heureuse dans ce monde où seuls les garçons font le bonheur des pères, où les liens du sang doivent primer sur les liens du cœur.
Le sixième tome d’Arte est donc riche en émotions. Des allers et retour dans le passé, des histoires parallèles, des séparations, des retrouvailles, des maladresses, des incompréhensions, un chapitre bonus aux côtés de Léo, des femmes qui se rebellent, qui osent agir ou enfin parler, ainsi que les beautés de la ville de Murano font rire, émeuvent, surprennent, énervent, ravissent. La quête est vivante, l’écriture et les planches de Kei Ohkubo sont toujours de la même qualité, les intentions sont plus que belles et les enseignements sont nombreux.
Présentation de l’éditeur :
Après avoir appris le douloureux passé de Caterina, Arte comprend pourquoi sa jeune élève rejette son milieu avec tant de véhémence. Elle réalise aussi que si rien n’est fait, Caterina ne pourra pas aller de l’avant et restera toujours malheureuse. Aussi elle décide de confronter sa cadette à son passé pour qu’elle puisse enfin se projeter vers l’avenir. La petite vénitienne aura-t-elle le courage de prendre sa vie en main ?