Chronique « Le Jardin des Souvenirs »
Scénario de Mark Waid, dessin de Paul Azaceta, couleurs de Nick Filardi,
Public conseillé : Adultes / adolescents,
Style : Polar,
Paru aux éditions Delcourt, le 1er février 2017, 14,95 euros,
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L’Histoire
John Doe, c’est le nom que donnent les Américains lorsqu’ils n’arrivent pas à relier un mort à une identité.
Pourtant, dans “Le Jardin des Souvenirs”, celui que ses collaborateurs surnomment John Doe est bien vivant. Mais l’homme est une énigme, un détective qui a décidé de rendre leur honneur à ces cadavres non identifiés qui sont enterrés, tout près de New-York dans un cimetière sur l’île de Hart.
Ce que j’en pense
Tout commence par un meurtre sordide, non-résolu par une police impuissante ou trop gangrenée par le milieu, et l’oubli sur l’île de Hart. Dans la nuit lourde et poisseuse, là où le détective est le plus à l’aise dans ce jeu d’ombres mortelles, le duo Waid/Azaceta livre quatre épisodes d’un polar bien sombre qui s’accroche aux archétypes du genre dont le moteur principal est le crime.
Après la découverte d’“Outcast” et du dessin puisant d’Azaceta, ce trop court polar (4 épisodes seulement, datant de 2007 et 2009), ce “Potter’s Fields” a connu une nouvelle vie chez Boom ! Studio en 2017. Delcourt le publie avec une couverture originale dédiée à cette version française.
Aurons-nous une suite en ce “Jardin des Souvenirs” ? C’est un souhait mais certainement pas une certitude…