Everything, everything de Nicola Yoon – Une ode à la vie !

Par Laura Darcy @MlleDarcySky
Editions France Loisirs – Année 2017
368 pages

« Everything, everything » est un roman young-adult qui, fort de son succès dans le monde de la littérature anglophone a débarqué en grande pompe en France. De son résumé à sa couverture, tout m’a donné envie de le lire. Et puis le temps est passé… Un film a été annoncé pour le printemps 2017, et le roman est sorti chez France Loisirs. Comment voulez-vous que je résiste à cette tentation ultime?
Avant d’aller voir le film, je tenais à lire le roman. Ainsi le jour de la sortie cinéma – le 21 juin – j’ai commencé ma lecture.

Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.

Madeline est une jeune femme de dix-huit ans qui n’a jamais quitté sa maison. Atteinte d’une maladie rare, tout ce qui se trouve à l’extérieur est son ennemi, c’est une « enfant bulle ». Les livres représentent sa seule échappatoire, sa seule fenêtre sur le monde jusqu’à ce qu’à sa fenêtre arrive Olly.

Maddie n’est pas une adolescente ordinaire. Enfermée depuis son enfance, sans contact avec le monde extérieur ou presque, c’est une jeune femme curieuse et pleine d’espoir. Elle est ni aigrie ni désespérée, pourtant c’est le comportement qu’on est en droit d’attendre d’une personne à l’avenir limitée. Maddie est un modèle de force et de courage dont tout le monde devrait s’inspirer.

Olly représente l’inconnu pour Madeline. Son comportement attise sa curiosité. Et Olly qui pourrait avoir une vie facile ou plus facile que Maddie est aussi confronté à ses propres démons. Olly et Maddie vont être respectivement la bulle d’oxygène de l’autre. Il est difficile de ne pas tomber sous son charme tout en nuance et douceur. Ce n’est pas un héros qui s’impose par la force dans la vie de Maddie, c’est elle qui détient toutes les cartes du début à la fin de l’intrigue.

« Everything, everything » est un roman très addictif. Une fois commencé, il est difficile d’arrêter sa lecture. Les chapitres sont courts et uniquement du point de vue de Madeline. Entre des plages de récit classique s’intercalent des schémas, des emails, des documents. J’ai adoré ce côté original du récit, car ces schémas et documents ne sont pas superflus, ils font avancer l’intrigue en seulement un coup d’oeil.

Nicola Yoon m’a installé dans une routine de lecture. J’étais dans un train suivant les rails sans pouvoir dérailler et pourtant… Je pensais sincèrement ne pas avoir de surprises dans ma lecture tellement l’intrigue me semblait cousue de fil blanc. Seulement, Nicola Yoon a su m’étonner avec le twist final.
Toutefois, je suis restée sur ma faim. J’ai l’impression d’être face à un problème partiellement résolu. La fin laisse encore trop de questions en suspend concernant certains personnages. L’intrigue est bouclée seulement du point de vue de Maddie et pour Maddie.

Nicola Yoon m’a intrigué et je suis maintenant avide de découvrir son prochain roman.

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