Les Beaux étés (T3) – Mam’Zelle Esterel

Par Un_amour_de_bd @un_mour_de_bd

Chronique « Les Beaux étés, tome 3 – Mam’Zelle Esterel »

Scénario de Zidrou, dessin de Jordi Lafebre,

Public conseillé : Tout public,

Style : Chronique familiale,
Paru aux éditions Dargaud, le 9 juin 2017, 56 pages couleurs, 13.99 euros,
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L’Histoire

Eté 62, comme chaque année, Pierre est en retard. Il doit finir l’encrage des deux derniers épisodes de “Zagor”, avant de prendre deux semaines de vacances bien méritées. Pour remercier les beaux parents de leur avoir acheté une 4L rouge, couleur « Esterel », la famille tout entière embarque vers Saint-Etienne, sur la demande exclusive de belle maman, “Yvette-la-parfaite”. D’ailleurs, Yvette a un avis sur tout et compte bien l’imposer. Son mari, surnommé « Gros-papy », est interdit de frites et d’alcool. Mado, sa fille, ne doit plus allaiter Nicole, la petite dernière. Les arrêts déjeuners et logement ne peuvent s’envisager qu’avec l’aide du « Guide Michelin ». Les vacances risquent d’être longues…

Ce que j’en pense

Chic, Zidrou et Jordi Lafebre reviennent nous servir une rasade des « Beaux êtes », comme un apéro, très commun et en même temps, in-dis-pen-sa-ble !
Petite marche arrière, nous retrouvons la petite famille en 62. Pierre et Mado n’en sont (encore) qu’à leur deuxième enfant (Nicole), mais doivent se trimballer la belle famille pour les remercier de l’aide financière qu’ils leur accordent. Henri, Le grand père a tout du « papy-gâteaux ». Un vrai belge, avec remarques, embonpoint et bonhomie incluse. Mais, pour Yvette, la mère de Mado, c’est une autre paire de manches… Voulant tout régenter, c’est le dragon femelle de la famille. Dommage pour l’ambiance “vacances”
Pour commencer, pas question d’aller sur la côte d’Azur. La petite famille belge prend la direction de Saint-Étienne, ses cathédrales et son hôtel-restaurant tenu par un compatriote… pour éviter les grosses chaleurs et ne pas dépayser les enfants… La cohabitation ne va pas être aisée…

Comme toujours, c’est un vrai plaisir de retrouver les « Beaux été ». Benoît Drouzi (Zidrou) et Jordi Lafebre nous entrainent, une nouvelle fois, sur les chemins des souvenirs d’enfance, avec une fraîcheur insolente.
Mots d’enfants, mimiques d’adultes, musique qui tourne en boucle (en 62, c’est “Belles, belles, belles comme l’amour” de Cloclo !), mais surtout le rapport entre grands parents et petits enfants, Zidrou compose une partition que tout le monde connaît. Le papy gentil, la mamy pénible, ca ne vous dit rien, vraiment ?
Ils puisent dans des souvenirs générationnel, qu’il fait incroyablement bon de retrouver le temps d’une lecture. C’est tendre et sucré à souhait !
Côté dialogues, c’est un festival ! Zidrou s’en donne à cœur joie et m’a fait marrer à tous les coups. J adoooooorrrre !

Au dessin, Jordi est au Top ! Il croque situations et gueules avec une véracité incroyable. C’est de la caricature, mais c’est tellement vrai. Je m y retourne à 200 pour cent !

Alors, ca vous dit de vous retrouver coincés dans la 4L, entre les petits, et les beaux parents ? Moi, oui, sans hésiter !!!