Depuis que le père de Théo a perdu son emploi, les choses ne sont plus comme avant à la maison. Un jour, il disparaît. Deux semaines plus tard, suite à un appel téléphonique qui le localise près de la gare de Grenoble, Théo décide de partir à sa recherche. Il pénètre alors dans le monde des sans-domicile-fixe, découvre leur quotidien dans le froid, l’humidité, la saleté. Il découvre aussi la maraude, ses soupes chaudes et l’existence de belles âmes. Au fil des rencontres, les histoires de « l’Irlandais », du « Galérien », d’Irène ou de Carlos se dévoilent en plus de celle de Théo.
La maraude est un roman d’Ahmed Kalouaz. Ce dernier a entrecoupé la progression de son jeune héro des histoires de vies des personnes qu’ils recontrent durant sa quête. Si elles en sont toutes au même point aujourd’hui, elles ont pourtant chacune un parcours bien différent. Chaque témoignage est touchant et intéressant. Chaque témoignage fait prendre conscience. L’écriture de l’auteur est très belle. Elle passionne le lecteur en dépit d’un sujet triste, effrayant et presque tabou. Le lecteur qui n’est plus tout à fait le même après cette centaine de pages.
Présentation de l’éditeur :
Le père de Théo a disparu depuis deux semaines. Un voisin dit l’avoir aperçu dans une rue de Grenoble, à la dérive. Parti à sa recherche, l’adolescent va découvrir durant trois jours le monde des sans-domicile-fixe, leurs terribles conditions de vie, leur histoire personnelle, ainsi que l’aide que leur apportent les équipes de maraude. Dans une belle langue, un roman émouvant sur le peuple souterrain des grandes villes.