Quand ces deux-là se retrouvent, sous l'œil de l'oncle Enzo, parrain suprême, pour lutter contre une drogue qui fonctionne à la fois dans la réalité virtuelle et dans l'univers réel, cela promet des étincelles.
Je tiens tout d’abord à remercier la plateforme NetGalley et les éditions Livre de Poche pour ce partenariat.
Que je sache, c’est la première fois que je me lançais dans un récit de Science-fiction à caractère Cyberpunk. J’ai toujours eu plus de mal avec ce genre, comparé à la Fantasy, cependant là ce fut vraiment une mauvaise surprise.
Le début nous plonge au cœur des grandes institutions et notions du livre. Les Livreurs de pizza, le KrainS, le Métavers, tant de choses à appréhender, comprendre, retenir et resituer sur un nombre restreint de pages. Cela aurait été acceptable si cette prolifération d’idées n’étouffait pas l’intrigue. Celle-ci est inexistante, ou presque. On découvre deux personnages importants, Hiro et Y.T. (que tout le monde prononce Whitey, ce qui a tendance à l’horripiler), qui vont être amené à collaborer, d’abord pour survivre, ensuite pour enquêter sur d’étranges éléments. Et je vous avouerai que je me suis arrêtée là, parce que j’étais déjà rendue à la page cent cinquante ; or j’avais l’impression de m’enliser dans les idées, certes intéressantes mais ô combien oppressantes, de l’auteur. Il aurait fallu trouver un équilibre entre récit et idées, histoire de ne pas perdre le lecteur et donner une raison à tant d’explications…
La plume de l’auteur autant que les personnages sont froids. Je n’évoquerai que ceux que je connais véritablement, à savoir Hiro et Y.T.. Ils ont beau semblé sympathique avec une pointe d’humour qui ne fait jamais de mal dans un récit aussi lourd, ils ne dégagent toutefois pas grand-chose… On n’apprend rien sur eux, si ce n’est le peu qu’on découvre au fil du récit, c’est-à-dire peu de choses finalement. Ils ne dégagent rien, en total accord avec l’intrigue… La plume est froide, elle déroule les pensées et objectifs de l’auteur de manière synthétique, sans émotion ni saveur.
Voilà, rien n’était fait pour moi dans ce livre, pourtant je ne doute pas qu’il saura trouver son public, surtout auprès des amoureux du genre.
04/20