Throwback Thursday #18

Par Cpmonstre

Le Throwback Thursday Livresque est un super rendez-vous littéraire organisé par BettieRose, flamand rose en chef de nos contrées 2.0. Vous pouvez retrouver tous les liens des participant(e)s HERE.

Le Principe : Chaque jeudi, citer un livre qu'on a lu depuis fort longtemps, autour d'un thème donné.

Vous avez la pêche, la forme, la frite dans votre slip ? Super.

Alors sans plus attendre le thème du jour est... EST... Un livre jamais chroniqué sur le blog et pourtant apprécié.

Des livres que j'ai aimé et qui n'ont pas été chroniqué ici, il y en a un paquet, après savoir combien il y en a... Voyons voir, si je fais mes calculs correctement, avec le théorème de Pythagore, je retiens 3, je multiplie par 8876 en soustrayant la division de 342, ça fait... ça fait... 450 - 150 = 300.

450 livres lus et seulement 150 " blogués " = 300 JAMAIS chroniqués.

Comment est-ce possible ? vous vous écriez. Parce que voyez-vous, avant de devenir une blogueuse ultra influente et ultra occupée, j'ai eu une autre vie avant de vous connaître. Passionnante, palpitante et enrichissante.

J'ai donc, mes tous beaux, de quoi vous présenter au moins bien un bouquin sur les 300 lectures non répertoriées. Et s'il y en a un que je regrette, vraiment beaucoup, de ne pas avoir chroniqué alors que je l'avais adoré c'est bien celui-là.

Gagner la guerre - Jean-Philippe Jaworski

PÉPITE de chez les pépites de la Fantasy, Gagner la guerre a été un gros coup de coeur lu il y a un an, quasi jour pour jour. Mais alors pourquoi ne pas l'avoir chroniqué ?

Vous l'savez, vous ! Étais-je rentrée dans un vortex d'une dimension parallèle, ai-je été enlevée par des extraterrestres, ai-je été victime de flemmite aïgue soudaine ? Le mystère restera entier j'en ai bien peur, même si personnellement, je table sur l'enlèvement par des petits bonshommes verts.

Impossible à résumé tellement le roman est foisonnant, Gagner la guerre est un de ces monstres de Fantasy qu'il faut avoir lu au moins une fois.

Dans un royaume lointain (proche de la Renaissance italienne), Benvenuto Gesufal est l'âme damnée du Podestat de la cité et de ce fait doit régler quelques affaires de manière diplomatique (ou pas) pour le compte de son patron. Mentir, manipuler ou tuer le fils d'une noble famille ? Pas de soucis pour le poto Benvenuto. Héros ou anti-héros (on a du mal à savoir), il est ce petit être canaille, gouailleur et franchement amorale que votre servante et quelques autres chatons aimont affectueusement.

Je lui adressai même un sourire bien peu protocolaire, un de mes sourires canailles, conçus afin de rappeler aux coeurs féminins qu'ils ont une fâcheuse tendance à battre pour les méchants garçons.

Alors certes la bête fait 800 et quelques pages et dès le début on est plongé in medias res dans le récit sans comprendre un brock de ce qu'il se passe. Mais ne vous effarouchez pas, car passé les 30 premières pages, on sent la grosse intrigue (et les grosses emmerdes) arrivé droit sur notre canaillou adoré. Entre complots, intrigues politiques, punchline et verve fleuries, les pages défilent sous les doigts, s'échappent même sans que vous puissiez dire stop, car à ce stade vous êtes ferrés comme un lapin de Garenne.

Sur ce...

Les précédents TBTL :