Dead no more - the clone conspiracy omega : le grand final pour spider-man et les clones

Par Universcomics @Josemaniette
The Clone Conspiracy (qui arrive très bientôt en vf) s'est donc achevé ce mercredi en Vo. Avec un numéro spécial qualifié de "Omega" comme il arrive souvent dans la tradition des événements Marvel. Voilà un récit qui va laisser des traces, susciter l'enthousiasme, ou le rejet viscéral. Au départ le projet devait porter le seul titre de "Dead no more" ce qui est tout un programme. Cette "conspiration" joue jusqu'à l'excès sur ce gimmick récurrent des comics, à savoir que les personnages que nous aimons et suivons ne restent jamais morts très longtemps. Dès les premiers teasers, qui nous montraient tout l'univers de Peter Parker sur pieds (du Capitaine Stacy à l'Oncle Ben, de Marla Jameson au Docteur Octopus) nous avions saisi l'idée : un subterfuge provisoire pour remettre le couvert avec tous ces amis/ennemis décédés. Et comme le mot "clone" figurait déjà au menu, il ne fallait pas être devin pour comprendre la suite. Ici, avant de fermer la porte de de passer à autre chose (Osborn, les amis, il va revenir!) on s'intéresse à quelques une des conséquences directes de The Clone Conspiracy. Avec du pathos, de l'émotion, de la tristesse, devant le destin du Rhino, qui a perdu une nouvelle fois sa chère Oksana. Sans elle, il n'est plus rien qu'une bête prisonnière d'un costume stupide, un colosse triste et solitaire. On le plaindrait presque, tout comme Spider-Man le fait dans cet épisode. Kaine semble être la voix de la raison, celui qui rationalise l'ensemble, et se place du coté du lecteur, en fin de compte. Parker a beaucoup trop à faire pour ramasser les morceaux, et on sent que même sa compagnie et sa richesse nouvellement acquise vont laisser quelques plumes dans cette sombre affaire. Reste un sentiment d'inachevé. En fait cette saga n'aura pas vraiment été une solution honteuse pour ramener à la vie des personnages défunts, d'un coup de baguette magique. Elle aura plutôt été un crève-coeur, une véritable épreuve émotionnelle qui va laisser des traces dans les esprits, et mettre les nerfs à vif d'un tisseur qui doit avoir l'impression qu'on vient de jouer avec son existence, avec tous ses affects les plus chers.  Dan Slott oscille donc entre mission pleinement réussie, et grosses lacunes en terme de résultats tangibles. Vous verrez, ce sera le grand écart entre toutes vos réactions quand vous aurez ces pages entre les mains. En complément, nous avons deux petites histoires dites "back-up". La première s'intéresse à ce que devient Ben Reilly, et on se prend à penser qu'il est vraiment passé du coté des psychopathes les plus dérangés de l'univers Marvel. Bagley est de retour au dessin, avec encore et toujours des formes, des visages, qui sont identiques depuis les années 90. Rassurant, et lassant. La seconde se concentre sur le futur de la série, et donne un avant-goût de la prestation à venir de Stuart Immonen. C'est beau, c'est fort beau, c'est même magnifique, avec un Kingpin qui s'insère parfaitement dans les vignettes, grâce à un costume blanc immaculé qui devient fond de case/premier plan. Quel dynamisme. On va en prendre plein les yeux, soyez-en sûrs! Bref, voilà, c'est tout. Attendez-vous à de belles polémiques, à aimer, détester. Difficile de rester insensible devant cet étalage clonesque que Dan Slott nous a proposé avec Jim Cheung et Cory Smith (pour cet Omega), par ailleurs remarquable aux dessins. 
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