Les orchidées de Staline
Résumé de Les Orchidées de Staline :
À Montréal, des corps mutilés de jeunes femmes sont découverts à quelques mois d'intervalle, toutes sans utérus. Est-ce l'œuvre d'un tueur en série ou d'une secte satanique ?
Les investigations du sergent-détective Pierre Dumont le mèneront à la rencontre de Jeremy Powell, charismatique dirigeant du MAM (Mouvement animaliste mondial), amateur d'orchidées et protecteur de Nietzsche, un étrange singe bonobo doué d'une intelligence hors pair.
Un complot d'envergure se prépare, qui s'attaque aux fondements mêmes de la nature humaine.
Les auteurs, Normand Lester et Corinne De Vailly, ont puisé leur inspiration au cœur des plus récentes avancées scientifiques ainsi que dans des archives secrètes de l'époque stalinienne rendues publiques depuis l'effondrement de l'URSS : Moscou, avec la collaboration de l'Institut Pasteur, a tenté dans les années trente de réaliser le projet démoniaque décrit dans ce thriller de choc.
Ce roman a déjà été publié au Québec, sous le titre Chimères ( Éditions Libre-Expression, 2006)
Mon avis :
Merci aux éditions du 38 pour ce service presse, je crois que je vais prendre un abonnement chez vous !
Lorsqu'on me propose un thriller, à lire pour hier et à chroniquer pour avant-hier, même si j'ai une PAL déjà bien remplie, je ne peux résister et m'y plonger avec plaisir. Pourtant cette lecture finie, j'ai un ressenti mi-figue mi-raison. Pourquoi ? Parce que, à mon avis, l'écrit comporte deux parties, qui certes ont un lien entre elles, mais je n'ai accroché qu'à l'une d'elle. Il y a d'un côté, la partie thriller, qui, vous l'aurez compris m'a bien plu, avec de nombreux rebondissements, des tournants qu'on attend pas, un suspense qui nous fait attendre le dénouement jusqu'au bout. Si j'avais une petite idée de qui était derrière ces meurtres, la raison me dépassait totalement, et c'est une grosse surprise (et dégoût) lorsque l'on comprend enfin les choses.
L'autre côté du roman est la partie historique et scientifique qui peut aider à nous faire comprendre ce qui a poussé l'auteur des horreurs à agir.
J'y ai que très peu attaché. D'abord parce que je la trouvais trop lourde, avec des explications trop poussées à mon gout. Et surtout parce qu'il arrivait que ça arrive en plein milieu du thriller, ce qui coupait complètement le récit. Et que ce soit dans cette partie ou dans l'autre, tout le côté scientifique est vraiment trop détaillé. Il n'est vraiment pas très utile pour ce qui est de l'enquête qui, finalement, est ce qui m'intéresse dans l'histoire.
Pour finir sur une note positive, c'est en lisant la chronique de ma partenaire Alouqua que je me suis aperçue que Les orchidées de Staline était écrit à quatre mains. Je n'y avais pas prêté attention au cours de ma lecture, donc à dire que c'est une belle réussite, puisque cela ne transparait pas. A moins que l'un se soit occupé du côté thriller et l'autre de la partie historique. Mais l'un ou l'autre, cela ne m'a pas du tout gêné.