Chronique « Après la chute »
Scénario de Laurent Queyssi, dessin de Juzhen,
Public conseillé : Adultes / Adolescents,
Style : S.F.,
Paru aux éditions Glénat, le 8 janvier 2017, 18.50 euros,
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L’Histoire
Dans un monde post-apocalyptique rempli d’animaux mutants géants, le jeune Rudyr participe à la chasse pour la première fois. Grâce à sa manoeuvre, les chasseurs reviennent les bras chargés. Le jeune homme espère ainsi impressionner la belle Giala, mais sans résultat…
Tandis que la tribu commence à festoyer autour du feu, un autre clan se jette sur eux. Les terribles guerriers tuent les hommes et écartent femmes et enfants. Pour sauver son bébé, Fyrva tente de s’interposer… mais elle est abattue sauvagement…
Tandis que les enfants sont enfermés dans une pièce sombre remplie de serpents, les femmes survivantes sont enchaînées et emmenées de force…
Ce que j’en pense
Voilà une BD 100% action et 100% S.F. ! Comme vous pouvez certainement l’imaginer d’après la couverture et les premières planches “Après la chute” est un album qui plaira aux amateurs de belles filles et de combats. Bon, c’est un peu réducteur comme définition, mais il faut dire que le scénario de Laurent Quessi ne brille pas par sa subtilité.
Dans un monde post-apo’ remplis de Gros Bill , de mutants et de belles pépés, un clan se fait massacrer par un autre. La survivante, la belle Galia, réussit à s’échapper et entame un parcours initiatique pour sauver les enfants en dangers et “comprendre” l’origine de ce monde…
Laurent Queyssi signe un récit très “comics”. C’est surtout l’occasion pour son compère, le talentueux Juzhen, de montrer ce qu’il sait faire !
Bastons à répétition, mutants improbables et filles au corps de rêves, c’est un univers fantasmé dans lequel le duo s’amuse comme des petits fous.
Le récit prend quand même un peu de hauteur avec la découverte pour Galia d’une tribut “différente”, constituée de “Rebuts”. L’occasion d’un petit message sur l’acceptation de la différence…
Pour moi, l’intérêt principal de cet album est graphique ! L ’artiste chinois Juzhen, qui avait signé la série “Konungar” (Sylvain Runberg au scénario), nous offre une nouvelle fois un dessin spectaculaire et brillant. Entre l’esthétisme des jeux vidéos et de l’illustration, il compose des scènes hautement dynamiques et stylisées.
Même si les visages me semblent un peu rigides, le “character design” est hallucinant. Monstres géants, tribus futuristes, et mutants tous plus spectaculaires les uns que les autres, c’est un festival du fantastique à lui tout seul !
Corps parfaits, mouvements, lumières, le travail visuel est total et le rendu réaliste force l’admiration.
Pour résumer, ce long one-shot (82 pages) plaira aux amateurs de S.F. “pure et dure”. Big Boss, mutants et belles filles, si vous vous reconnaissez, il va falloir foncer l’acheter.