de Yves Grevet
Méto, le révolutionnaire, a touché la liberté du bout des doigts mais le revoilà sous le joug de ses ennemis. Comment se défaire de ces tortionnaires? Comment affranchir les enfants de la Maison? Comment changer le monde une bonne fois pour toute?
!!Présence de spoile!!
Je vous le disais: Méto n’est pas une dystopie comme on a l’habitude d’en lire, il était donc normal que la fin soit tout aussi surprenante que le début.
Méto retourne dans l’enfer de la Maison mais, fidèle à lui même, il ne perd pas espoir. J’aime cette personnalité qui ne peut pas fermer les yeux sur l’injustice ou abandonner ses amis, qui ira jusqu’au bout et fera le bon choix peu importe la difficulté ou les ennuis qu’il lui apporte. Je maintiens que Méto provoque une admiration chez le lecteur et a la carrure pour devenir un vrai modèle.
Grevet a su rester constant et cohérent tout au long de sa trilogie, esquissant les travers et les qualités des êtres humains et leurs émotions. Nourrissant son texte d’énigmes et de mystères, de puzzles pertinents. On ressent une vrai maîtrise de l’auteur sur son histoire. Et même si je trouve que les passages « sentimentaux » ne sont pas les meilleurs du livre, je reste convaincue de la qualité de son style.
Et puis, on le retrouve encore dans la subtilité de sa fin. Ici, pas d’éclat de violence, pas de pugilat ou de grande bataille finale comme dans beaucoup d’autres histoires du même genre. Une victoire intelligente, obtenue grâce au bon sens, à la démocratie et le plus pacifiquement possible; mais à qui la tension distillée tout au long des trois tomes de la saga donne un goût de véritable délivrance.
Grâce à ce livre, je valide l’item « Touffu » de La Coupe des 4 Maisons et compte une lecture de plus pour le Challenge Littérature de l’Imaginaire.
Marion