Si tu veux être mon amie – Galit Fink et Mervet Akram Sha’ban

Par Mesechappeeslivresques

Titre : Si tu veux être mon amie

Auteurs : Galit Fink et Mervet Akram Sha’ban

Date de parution : février 2008

Editions : Folio junior

Résumé :

Mervet, treize ans, du camp palestinien de Dheisheh, et Galit, douze ans, de Jérusalem, commencent à s’écrire en 1988. Comment se parler alors qu’autour d’elles deux peuples se déchirent, se battent, se haïssent parfois ? «Je ne sais pas si tu veux être mon amie. À part ma famille, personne ne sait que je t’écris», s’interroge Mervet. «Quel sentiment étrange de savoir que j’écris à une Palestienne. C’est comme si c’était un rêve, un rêve heureux», lui répond Galit. Leur amitié naissante est sans cesse mise à l’épreuve par l’Intifada. Marquées par les préjugés de leur communauté, elles s’affrontent parfois ou tentent avec naïveté de trouver des solutions.Ce livre n’est pas une fiction mais une histoire vraie. Il parle d’incompréhension et d’amour, il parle de l’histoire humaine.

Mon avis : 

Litsa Boudalika est une réalisatrice qui, lors d’un voyage en Israël en 1987, fait la rencontre de Mervet, jeune fille palestinienne qui vit dans un camp, et Galit, une juive qui habite à Jérusalem.

Elle décide alors de les mettre en contact et ce livre est le recueil de leurs échanges épistolaires qui se déroulèrent de 1988 à 1991 pendant la terrible période de l’Intifada.

Ces lettres constituent un témoignage fort du conflit israelo-palestinien vu à travers le regard de deux adolescentes pas si différentes que cela malgré leurs origines respectives.

Elles évoquent leurs peurs, leurs rêves ou leurs espoirs de paix avec des mots naïfs parfois, mais touchants.

Les lettres sont entrecoupées de détails sur le contexte historique qui nous permettent de mieux comprendre la réalité de leur quotidien. Un glossaire est également présent à la fin du livre qui constitue ainsi une approche pédagogique intéressante sur le conflit pour les jeunes lecteurs.

Une belle histoire d’amitié et une ode à la paix avec les correspondances de ces deux jeunes filles qui font abstraction des préjugés et nous montrent l’importance du dialogue et du partage.

Ma note : 8/10