En 1885, Joseph a dix ans. Au matin du 4 juillet, alors qu’il est parti chercher de la levure pour son père boulanger, il se fait mordre par un chien qui a la rage. Sa mère, qui entend parler d’un chimiste faisant des expériences sur la rage, un certain Pasteur, décide de faire la route de l’Alsace à Paris pour lui demander de tenter de sauver son fils. Joseph n’a rien à perdre. Une fois à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, celui-ci subit des injections qui n’ont pas encore été testées sur les humains.
Quand Joseph Meister fut sauvé par Pasteur est un roman de la collection Il était un jour des éditions Scrinéo. Lorris Murail y explique clairement ce qui est arrivé à Joseph, comment celui-ci arriva à la capitale, pourquoi Pasteur a peut-être plus facilement accepté de l’aider et comment il est possible que le garçon ait survécu. Si son « sauvetage » a tout d’abord été gardé secret, sa révélation à la population a fait venir des dizaines et des dizaines de victimes depuis n’importe quel coin du monde. Les pratiques, les tentatives, les démonstrations et les idées de Pasteur, et pas uniquement celles concernant son travail sur la rage, sont clairement expliquées. Les mots et la science s’allient simplement, efficacement, passionnément pour s’adresser aux jeunes lecteurs. Le récit est accompagné d’un dossier sur Pasteur pour compléter ce qui a déjà été dit sur lui. Il contient du texte, des illustrations et des photographies. Un ouvrage idéal.
Présentation de l’éditeur :
Joseph Meister, jeune Alsacien de dix ans à peine, est attaqué par un chien. Nous sommes en 1885. En cette fin de 19e siècle, la rage fait peur, toujours peur. Les cas ne sont pas très nombreux, mais une fois déclarée, la maladie est sans remède. Affolée, la mère du garçon décide de l’emmener à Paris, ayant entendu parler d’un certain chimiste qui fait des expériences sur les animaux malades de la rage. Non sans mal, elle parvient à dénicher ce Louis Pasteur là où il poursuit ses recherches, à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm. Le savant se montre hésitant, réticent. Constatant la gravité des morsures, deux médecins de son entourage vont le convaincre de tenter pour la première fois d’appliquer son extravagante méthode sur un être humain. Comment ce grand scientifique va-t-il le sauver ?
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