Qui dit joueurs, dit aussi règles du jeu, et arbitres ou organisateurs pour vérifier que tout se passe comme prévu. Il faut donc aller regarder du coté des Doyens de l'univers (les mêmes que Thanos se chargea de descendre les uns après les autres, lorsqu'il partit en quête des joyaux de l'âme, dans les années 90). Le Collectionneur a subi un lifting sérieux, et le Grand Maître traîne aussi dans ces pages. Après, j'admets que j'ai quelques problèmes pour bien comprendre en quoi cette parution est fidèle (ou fort différente) du jeu car je n'ai jamais pratiqué, ayant cessé de me pencher sur ce genre de choses depuis la disparition de la console NES Nintendo. En gros, après Sensible Soccer, tout ce qui s'est fait m'a toujours semblé trop compliqué. Pardonnez-moi. Paco Medina est pour sa part fidéle à son style, avec un trait jeune et dynamique qui permet des versions facilement identifiables et grand public de tous les personnages, et en conservant une qualité graphique globale fort respectable. Le truc sympathique avec Contest of Champions, c'est qu'on puise dans tout ce qui se fait, toutes ères et plans d'existence possibles (vous avez dit Secret Wars?) ce qui permet de convoquer sur le terrain le Punisher 2099 (la série fut boudée par Semic, qui préféra Ravage...) ou Ares, dieu de la guerre au repos forcé depuis que Sentry l'a écartelé. C'est régressif, fun (pas non plus de quoi avoir des crampes à la mâchoire à force de rire) et au final... assez futile. Panini publie cela dans un format kiosque fort économique, du coup c'est accessible et vous pourriez vous laissez tenter. Mais n'en attendez pas grand chose non plus...
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